(AFP)
“La comparaison des empreintes digitales du cadavre avec celles de l’individu âgé de 21 ans porté disparu depuis le 9 mars a permis de confirmer l’identité de ce dernier”, a détaillé Christine de Curraize, vice-procureure du tribunal judiciaire de Besançon lors d’un point presse. Le corps de Medhi Tiza avait été découvert samedi par deux personnes qui avaient vu une main dépasser de terre. L’autopsie pratiquée lundi “n’a pas permis de déterminer les causes exactes de la mort compte-tenu de l’état de putréfaction avancée du corps” mais “aucune lésion balistique n’a été trouvée”, a ajouté la vice-procureure, “ce qui exclut l’utilisation d’une arme à feu”.
Cependant, l’autopsie a révélé un traumatisme crano-facial ainsi que des fractures du crâne attestant d’une “violence d’une certaine intensité”, a-t-elle précisé. La victime était connue des services de police en lien avec des affaires de stupéfiants. L’homme avait été aperçu la dernière fois en mars en compagnie de Salim Touel, un autre suspect de trafic de drogue, dont le corps en combustion avait été découvert dans une forêt proche de Besançon le 9 mars dernier. Il était porté disparu depuis. L’information judiciaire est élargie aux faits d’enlèvement et séquestration en bande organisée, suivie de mort. Des faits passibles de la réclusion criminelle à perpétuité L’enquête a été confiée à la Brigade de recherche et à la Section recherche de la Gendarmerie nationale de Bourgogne Franche-Comté.