Un jeune homme de 17 ans, qui s’était enfui de l’hôpital de Besançon samedi après avoir été soigné pour une blessure par balle, a été identifié et interpellé après un vol, a-t-on appris vendredi auprès du parquet.
(AFP)
Un jeune homme de 17 ans, qui s’était enfui de l’hôpital de Besançon samedi après avoir été soigné pour une blessure par balle, a été identifié et interpellé après un vol, a-t-on appris vendredi auprès du parquet.
Il a été interpellé jeudi dans le quartier sensible de Planoise, à Besançon, alors qu’il se trouvait en possession d’une sacoche volée, a précisé une source proche de l’enquête, confirmant une information de l’Est Républicain. Ce quartier est en proie à des règlements de comptes et à une guerre de territoires pour le contrôle du trafic de stupéfiants. Blessé au bras, il a été identifié par la police comme étant le jeune homme qui s’était fait opérer samedi dernier pour une blessure par balle à un bras, ce qu’il conteste malgré le fait qu’il a été identifié sur les images de vidéo-surveillance de l’hôpital.
Admis sous une fausse identité
« Il ne donne absolument aucune information. Vu le peu de coopération dont il fait preuve, ça laisse penser qu’il pourrait être impliqué dans un réseau de trafic de stupéfiants », a noté le procureur de Besançon, Étienne Manteaux. « Mais à ce stade, il reste une victime. Il a été remis en liberté et aucune charge n’a été retenue contre lui pour recel de vol », a-t-il ajouté. Ce jeune homme est connu des services d’enquête, mais il n’a pas de mentions à son casier judiciaire.
Samedi, un jeune homme avait été admis à l’hôpital sous une fausse identité. Il avait été pris en charge et opéré par l’équipe médicale avant de prendre la fuite dans la soirée en arrachant ses perfusions, alors que la
police n’avait pas été prévenue. Depuis novembre dernier, au moins huit personnes ont été soignées au CHRU
de Besançon pour des blessures par balle, ce patient compris. Les sept autres patients ont été blessés dans le quartier Planoise, en proie à des règlements de comptes et à une guerre de territoires pour le contrôle du trafic de stupéfiants.