(AFP)
Cette vaste opération avait permis d’interpeller “à Besançon, dans diverses communes du Doubs, à Troyes et en région parisienne” un total de “25 personnes”, indique la JIRS dans un communiqué. “Les perquisitions ont corroboré, par la découverte de drogue, d’armes et de munitions, les faits de trafics de stupéfiants et d’association de malfaiteurs”, poursuit la juridiction.
“A l’issue des gardes à vue, douze personnes, âgées de 18 à 29 ans, ont été (…) mises en examen pour (…) tentatives de meurtre en bande organisée, participation à une association de malfaiteurs, détentions d’armes et trafic de produits stupéfiants”, explique la JIRS. “Sur ces douze personnes, neuf ont été placées en détention provisoire et trois sous contrôle judiciaire”, indique-t-elle.
Plus de 200 agents de police avaient été mobilisés lundi à Besançon dans ce vaste coup de filet (lire notre article). Six brigades de recherche et d’intervention (BRI), venues de Paris, Versailles, Dijon, Metz ou Strasbourg ont également pris part à l’opération, appuyés par les antennes du Raid de Lyon et de Strasbourg ainsi que des équipes cynophiles de la direction zonale de la sécurité publique Est, avait indiqué la Direction zonale de la police judiciaire Est.
“Une force CRS” avait aussi été mobilisée pour assurer la sécurité de l’opération, avait-on ajouté. La ville de Besançon est le théâtre de plusieurs règlements de comptes violents ces dernières années dans le quartier de Planoise, au sud-ouest de la ville, où des bandes rivales s’affrontent sur fond de trafic de stupéfiants. Fin décembre, deux fusillades avaient ainsi fait un mort dans ce même quartier. Et entre novembre 2019 et mars 2020, des bandes rivales s’étaient affrontées pour le contrôle du trafic de stupéfiants dans ce quartier de reconquête républicaine (QRR): 18 fusillades avaient alors fait un mort et 11 blessés.