Un homme qui avait signalé le décès de son épouse plusieurs jours après sa mort, et sa maîtresse qu’il hébergeait, ont été mis en examen et placés en détention provisoire lundi soir, a indiqué mardi le parquet de Montbéliard (Doubs).
(AFP)
Un homme qui avait signalé le décès de son épouse plusieurs jours après sa mort, et sa maîtresse qu’il hébergeait, ont été mis en examen et placés en détention provisoire lundi soir, a indiqué mardi le parquet de Montbéliard (Doubs).
L’homme de 55 ans et la femme de 40 ans avec laquelle il entretenait une liaison ont été mis en examen pour “violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner”, a précisé la procureure de Montbéliard, Ariane Combarel. Le mari avait signalé samedi le décès de son épouse, âgée de 60 ans, retrouvée morte par les policiers dans son salon. L’autopsie du corps putréfié a révélé qu’elle avait été tuée au début de la semaine. Des traces d’hématomes et la fracture d’une côte dont l’origine reste à établir ont été relevées par le médecin légiste qui n’a, en revanche, décelé aucune blessure par arme. “Les causes de la mort ne sont pas immédiatement évidentes, mais les circonstances laissent penser qu’elle n’est pas complètement naturelle”, selon la magistrate.
Celle-ci souligne qu’il “manque encore le résultat d’analyses toxicologiques et anatomopathologiques” pour le confirmer. Les amants, sans emploi et jusqu’à présent inconnus de la justice, “ne se sont pas exprimés devant le juge d’instruction”, a indiqué la procureure, ajoutant qu’ils avaient évoqué des “violences” à l’égard de la victime pendant leur garde à vue, mais que leurs déclarations sont “extrêmement confuses”. L’enquête confiée au commissariat de Belfort se poursuit pour déterminer les circonstances du décès.