(AFP)
Les faits, ainsi qu’un cas de violence, se sont déroulés entre 1998 et 2019. Le procès, à huis clos, a mis en évidence des attouchements sur les victimes âgées de 6 à 11 ans au sein de l’école primaire hors contrat avec l’Éducation nationale, qu’il a fondée en 1998.
Les témoignages font état de caresses sur le ventre, la poitrine et l’entrejambe, qui avaient lieu dans une salle de classe, devant les autres élèves. Mais aussi dans une salle à part, où étaient envoyés les élèves “punis”. L’homme de 54 ans avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire en février 2019 après une plainte déposée par les parents d’une élève.
La peine prononcée mercredi a été conforme aux réquisitions de la procureure de la République, Jessica Vonderscher. “C’est un message de fermeté envoyé par le tribunal au sujet des violences sexuelles sur les enfants”, a-t-elle commenté pour l’AFP. L’avocate du prévenu, Amélie Beaumont, a dit réfléchir à la possibilité de faire appel, selon le quotidien L’Est Républicain.