Les remises carburant depuis le 1er septembre dans les stations du groupe Total ont fait exploser le nombre de clients passant par la pompe. Ce qui a entraîné des ruptures de stock temporaires. À Belfort, plusieurs stations en ont pâti ou en pâtissent encore. La situation devrait se normaliser rapidement, assure la direction.
Les remises carburant depuis le 1er septembre dans les stations du groupe Total ont fait exploser le nombre de clients passant par la pompe. Ce qui a entraîné des ruptures de stock temporaires. À Belfort, plusieurs stations en ont pâti ou en pâtissent encore. La situation devrait se normaliser rapidement, assure la direction.
Dans plusieurs stations essence à Belfort, notamment dans les stations Total, il est difficile de trouver de l’essence. Avenue d’Altkirch, il ne reste que du sans plomb 95 E10. A l’intérieur de la station, on nous demande de joindre Total directement pour des renseignements. Eux-mêmes n’en savent pas plus. Un peu plus haut, faubourg de Brisach, la station Total n’a pas de souci d’approvisionnement en ce moment. Mais le gérant témoigne que c’était le cas pour de nombreux confrères : « Il y a eu beaucoup plus de clients ces quinze derniers jours avec la remise à la pompe. Environ 150% en plus.» Il affirme aussi que les embarquements passant par le Rhin ne peuvent être remplis qu’à 40 % à cause de la sécheresse ; un problème d’approvisionnement fluvial depuis le Rhin étudié par les services de l’État en ce moment, qui n’est pour le moment pas en mesure de fournir plus d’informations.
Le groupe Total, lui, affirme ne pas avoir d’informations sur la question du niveau du Rhin et de l’approvisionnement par voie fluviale. En revanche, la porte-parole rassure : les problèmes rencontrés sont temporaires et non pas des problèmes globaux d’approvisionnement. Elle relève que la fréquentation des stations essence a augmenté de 40% depuis le 1er septembre. Et pour cause, le gouvernement a accordé une remise de 30 centimes par litre à la pompe, tandis que Total a ajouté une ristourne de 20 centimes (c’est le gouvernement qui avait demandé ce geste) : soit une baisse du prix des carburants de 50 centimes par litre d’essence. Elle met aussi en évidence que les stations ont surtout subi des ruptures les deux lundis passés: les stations ne sont pas réapprovisionnées le dimanche et rarement le samedi, ce qui a amplifié le phénomène.
« C’est un phénomène attendu, très ponctuel et qui va se résorber assez vite », explique-t-elle. Contactée par téléphone, elle explique que des livraisons supplémentaires devraient avoir lieu ce vendredi et ce samedi pour pallier le problème. Elle rappelle, aussi, que les baisses de prix sont en place jusqu’à fin décembre : de 20 centimes par litre du 1er septembre au 31 octobre, puis de 10 centimes par litre du 1er novembre au 31 décembre, et qu’il n’y a donc pas besoin de se précipiter.