Après trois sessions perturbées par le Covid-19, cette édition du bac se tenait pour la première fois conformément à la réforme de 2019. Elle se solde par un taux de réussite au baccalauréat général de 95,7 % (-0,4 point par rapport à 2022), un taux de réussite au baccalauréat technologique de 89,8 % (-0,8 point) et un taux de réussite au baccalauréat professionnel de 82,7 % (+0,3 point), a détaillé le ministère dans un communiqué.
Le pourcentage de bacheliers dans une génération s’élève à 79,3 %. “La baisse des résultats constatée confirme la sélectivité de ce nouveau baccalauréat”, a indiqué le ministère. Il y a quelques jours, au moment de la publication des résultats avant la session de rattrapage, le ministre Pap Ndiaye avait évoqué “un léger tassement” pour la deuxième année consécutive. “On dit: « On donne le bac à tout le monde », ce n’est pas si vrai que cela”, avait-il commenté.
Pour la session qui vient de s’achever, plus de la moitié des candidats (57,1 %) obtiennent leur diplôme avec mention, a précisé la direction de l’évaluation de la prospective et de la performance (Depp) de l’Éducation nationale. Cela correspond à une baisse de 1,7 points par rapport à juin 2022.
Les taux de réussite au baccalauréat de l’académie de Rennes sont parmi les plus élevés dans les trois voies, met en avant la Depp. Le taux de réussite le plus bas est celui de Mayotte, (71,7%). Dans la voie professionnelle, les académies de Bordeaux, Besançon, Toulouse, Poitiers, Grenoble, Nantes et Rennes se distinguent avec des taux de réussite à plus de 85 %. Depuis la réforme de 2019, la note du baccalauréat repose à 40 % sur du contrôle continu et à 60 % sur des épreuves terminales.
Les années 2021 et 2020 marquées par l’épidémie de Covid-19 avaient fait atteindre au bac des taux de réussite record avec respectivement 93,8 % et 95,7 % de réussite à ce diplôme. La session 2022 avait enregistré un repli à 91,1%.
Le taux de réussite du bac 2023 est néanmoins supérieur à ceux des années 2019 (88,1%), 2018 (88,3%) ou 2017 (87,9%). Cette année, le candidat le plus jeune était âgé de 12 ans (bac général et technologique, dans l’académie de Versailles) et le plus âgé avait 76 ans (bac général et technologique, dans l’académie de Bordeaux).