L’adolescent de 17 ans suspecté d’être à l’origine de la coupure d’électricité qui a touché le centre de vaccination d’Audincourt (Doubs) dimanche a assuré n’avoir eu « aucune intention malveillante » ou « politique », a indiqué jeudi le parquet de Montbéliard.
(AFP)
L’adolescent de 17 ans suspecté d’être à l’origine de la coupure d’électricité qui a touché le centre de vaccination d’Audincourt (Doubs) dimanche a assuré n’avoir eu « aucune intention malveillante » ou « politique », a indiqué jeudi le parquet de Montbéliard.
Ariane Combarel, procureur de la République, décrit dans un communiqué ce qui s’apparente davantage à une bêtise d’adolescent qu’à un acte revendicatif d’un opposant à la vaccination. Auditionné dans le cadre de l’enquête, le jeune suspect a annoncé s’être approché « par curiosité » du coffret d’alimentation électrique du centre de vaccination, situé à l’extérieur du bâtiment et qui n’était pas verrouillé.
Après avoir touché à certaines commandes, il aurait déclenché une alarme. « Paniqué » il s’est d’abord éloigné, avant de revenir pour manipuler « tous les disjoncteurs, ce qui a fait taire l’alarme ». Il a ensuite quitté les lieux. L’adolescent « affirme n’avoir eu aucune conscience que son geste pouvait mettre en péril les vaccins stockés » et n’avoir pas eu « d’intention malveillante » ou « politique ».
Le parquet précise qu' »aucun élément ne relie le mineur à un quelconque mouvement de mise en cause de la vaccination ». Une information judiciaire a cependant été ouverte jeudi pour « tentative de destruction de biens destinés à l’utilité publique », afin « d’approfondir les investigations », a indiqué Mme Combarel.
Dans ce cadre, le parquet a requis le placement sous contrôle judiciaire de l’adolescent. La coupure électrique, qui a duré moins d’une heure et demie grâce à l’intervention des services municipaux, avait « mis en péril les 5 383 doses de vaccins » stockées dans le bâtiment, selon Martial Bouquin, le maire d’Audincourt. L’élu a précisé à l’AFP qu’une analyse a permis d’établir que les doses étaient « en bon état », et que l’Agence régionale de santé a autorisé leur utilisation.