(AFP)
« Nous n’assurons plus la défense des intérêts de M. Nicolas Zepeda », a confirmé à l’AFP Me Julien Dreyfus. « Je ne peux ni commenter la décision qui a été prise, ni les circonstances dans lesquelles cette décision a été prise. » Sollicité, Me Renaud Portejoie, l’autre avocat de Nicolas Zepeda, n’était pas joignable.
Sans la prévenir, l’amoureux éconduit était venu la retrouver à Besançon et avait passé avec elle la nuit du 4 au 5 décembre 2016. Cette nuit-là, dans la résidence universitaire, des témoins disent avoir entendu des « hurlements de terreur » et un bruit sourd « comme si on frappait ». Personne n’a plus revu la Japonaise au visage fin, alors âgée de 21 ans. Son corps n’a jamais été retrouvé. Depuis le début, le Chilien à l’allure juvénile martèle qu’il n’a rien à voir avec la disparition de Narumi, malgré l’accumulation d’indices accablants (témoignages, téléphonie, géolocalisation de la voiture louée par l’accusé…).