Les élections départementales se tiennent les 20 et 27 juin. Dans le Territoire de Belfort, les électeurs doivent élire 18 conseillers départementaux, répartis dans neuf cantons, dont trois à Belfort. Ce qu’il faut retenir à la suite du dépôt des listes.
Les élections départementales se tiennent les 20 et 27 juin. Dans le Territoire de Belfort, les électeurs doivent élire 18 conseillers départementaux, répartis dans neuf cantons, dont trois à Belfort. Ce qu’il faut retenir à la suite du dépôt des listes de candidatures ce mercredi soir (à retrouver ci-dessous).
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Sur le canton de Delle, un seul binôme Les Républicains est candidat, c’est celui du sénateur Cédric Perrin et de la conseillère municipale de Beaucourt Anaïs Monnier-Von Aesch. Aucune candidature de gauche n’est proposée dans ce canton qui était celui du socialiste Raymond Forni, ancien président de l’Assemblée nationale et maire de Delle, mort en 2008. La victoire finale du binôme ne fait pas de doute. Et ils recueilleront même 100 % des bulletins exprimés. Cependant, pour être élu dès le premier tour, ils doivent aussi recueillir un nombre de suffrages au moins égal à 12,5 % des électeurs inscrits. Ce qui fait dire à un ténor de la droite belfortaine qu’il faudra quand même « mobiliser ». En 2015, on comptait 12 730 inscrits. 12,5 % représente donc près de 1 600 voix. En 2015, les sortants Les Républicains Frédéric Rousse (candidat aux Régionales) et Marie-Lise Lhomet, avaient largement gagné contre la gauche, avec près de 10 points d’avance.
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Si la gauche présente un front uni pour ce scrutin départemental, elle ne sera que présente dans sept cantons du département. Elle n’a pas de candidat dans le canton de Delle, ni dans celui de Châtenois-les-Forges, là où se présente Florian Bouquet, président Les Républicains sortant du conseil départemental. En 2015, Florian Bouquet et Maryline Morallet avaient largement gagné dans le canton de Châtenois-les-Forges, avec plus de 13 points d’avance sur le deuxième, le Front national. Un électeur sur quatre avait voté pour le binôme Bouquet-Morallet.
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Le Rassemblement national (RN), nouvelle appellation du Front national, ne présente des candidats que dans deux cantons : celui de Grandvillars et celui de Châtenois-les-Forges. Dans le second nommé, il avait terminé second au 1er et au 2nd tour, avec respectivement 33,14 et 30,61 % des suffrages exprimés. Dans le canton de Grandvillars, le FN avait même terminé en tête du 1er tour avec 36,87 % des suffrages exprimés. Au second tour, dans une triangulaire, il avait fini 2e avec 35,54 % des suffrages exprimés. Christian Rayot et Isabelle Mougin (gauche républicaine), avaient gagné d’un souffle, avec 150 voix d’avance sur le FN. En 2015, sur l’ensemble des cantons, le FN n’avait obtenu aucun siège, mais avait terminé 2e parti en nombre de voix enregistrées au second tour. Il avait recueilli 12 088 voix, contre 12 106 pour Les Républicains, qui s’appelait encore UMP. Il avait été aussi au second tour dans le canton de Belfort 1 (Résidences), de Delle, de Giromagny, Bavilliers et de Valdoie. Malgré ces forts résultats de l’époque, le parti ne présente que deux binômes cette année.
4
Seulement le canton de Belfort 1 (Pépinière-Résidences) enregistre quatre candidatures : union de la gauche (Bastien Faudot et Samia Jaber) ; Les Républicains (Tony Kneip et Charlène Authier-Beyer) ; La République en Marche-MoDem (Betty Devillairs et Bruno Kern) ; divers droite (Patrick Forestier et Hélène Sacksteder). Les cantons de Valdoie, Grandvillars, Giromagny, Belfort 2 et Belfort 3 ont trois candidatures. Le canton de Châtenois-les-Forges n’enregistre que deux candidatures.
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La République en Marche, le MoDem et Agir (sauf à Valdoie) s’associent et sont présents dans cinq cantons du département : Belfort 1 ; Belfort 2 ; Belfort 3 ; Giromagny ; et Valdoie. En 2015, le MoDem avait gagné dans le canton de Belfort 3 ; Christophe Grudler et Julie De Breza avaient battu le binôme UMP Damien Meslot et Florence Besançenot, avec respectivement 53,5 % et 46,5 % des suffrages exprimés.