La Région Bourgogne-Franche-Comté se joint aux Régions Auvergne-Rhône-Alpes, Sud, Occitanie et Grand Est pour contester devant le Conseil d’Etat la fermeture des remontées mécaniques.
La Région Bourgogne-Franche-Comté se joint aux Régions Auvergne-Rhône-Alpes, Sud, Occitanie et Grand Est pour contester devant le Conseil d’Etat la fermeture des remontées mécaniques.
Un communique de presse diffusé ce jeudi soir vers 20 h, quelques temps après la conférence de presse du Premier ministre, l’annonce : la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté a décidé de se joindre aux autres régions qui déposent un recours au Conseil d’Etat contre la fermeture des remontées mécaniques jusqu’au 20 janvier.
« Devant la décision du gouvernement de maintenir les remontées mécaniques fermées jusqu’au 20 janvier 2021, cinq régions, ainsi que plusieurs conseils départementaux de montagne, se sont associés pour engager une procédure en référé devant le Conseil d’État, indique le communiqué de la Région. Marie-Guite Dufay, présidente la Région Bourgogne-Franche-Comté, s’associe à cette démarche et réaffirme son soutien plein et entier aux territoires du Jura et du Doubs, ainsi qu’à l’ensemble des acteurs qui font vivre les moyennes montagnes : « Territoires frontaliers de la Suisse, le Jura et le Doubs vivent d’autant plus cette décision comme une injustice que les pistes helvètes sont, elles, ouvertes. La prudence sanitaire doit certes s’imposer partout, notamment dans les logements ou les locations, mais il y a un équilibre à tenir entre le respect des normes sanitaires et le souci de l’activité économique de nos zones de montagne. »
Avant tout terre de ski pour les pratiques nordiques, le Jura accueille néanmoins de nombreuses pistes de descente : ses montagnes comptent 139 remontées mécaniques qui ont fait le bonheur de 632 000 skieurs l’hiver dernier. L’activité génère un chiffre d’affaires de plus de 10 millions d’euros, dont 30 % réalisés durant la période des vacances de Noël.
Cette fermeture impacte directement l’activité de 500 personnes et de plusieurs milliers de familles qui vivent directement ou indirectement de la pratique du ski alpin (location de matériel, hébergement, commerces de proximité…).
Marie-Guite Dufay salue malgré tout « une première avancée avec l’autorisation préfectorale donnée aux exploitants de damer et tracer les pistes de ski nordique, afin d’accueillir les pratiquants dès le 15 décembre ».