Ce jeudi 13 novembre, le conseil de communauté de Pays de Montbéliard Agglomération (PMA) a approuvé, avec 79 voix, l’avant-projet définitif de réhabilitation de l’ex-polyclinique des Portes-du-Jura. Étaient présents, pour défendre ces travaux, les différents acteurs du projet : des représentants du Crous, du Groupement d’Établissements publics locaux d’Enseignement (GRETA), de l’université de technologie de Belfort-Montbéliard (UTBM), le Conservatoire national d’arts et métiers (Cnam) ou encore de l’Université Marie et Louis Pasteur. Mais également Syril Travier, l’architecte du cabinet Jacques Ripault Architecture, qui a imaginé le nouveau bâtiment.
PMA a racheté l’ex-polyclinique des Portes-du-Jura à hauteur de 3,5 millions d’euros. L’objectif : étendre le campus universitaire. Aidé de ses plans projetés dans la salle, Syril Travier présente aux élus comment il a imaginé le futur bâtiment. Les plus de 10 000 m2 de surface de plancher vont être divisés en trois parties bien distinctes : le grand bâtiment deviendra trois petits bâtiments. Une partie est cédée à Néolia, une à l’UTBM et la dernière reste à PMA. Néolia, va de son côté, créer 36 logements pour étudiants et jeunes actifs. PMA assurera la maîtrise d’ouvrage des deux autres parties. Les deux bâtiments cumulés, représentent 6 116 m2.
Regroupement de formations
Dans la partie centrale, celle de PMA, plusieurs partenariats sont déjà prévus. Le Club Cycliste d’Étupes porte un projet de création d’un centre de formation. « Cela va nous permettre d’accompagner les jeunes sportifs », explique Sylvain Chalot, président du club. Le Cnam et le Greta vont également proposer des formations. « On déploie un panel de formations dans les métiers de l’industrie et de l’énergie », liste Anissa Louchene, responsable de formation au Cnam.
Ce bâtiment sera également l’occasion de mettre en avant les recherches et la formation de la filière hydrogène grâce à l’Université Marie et Louis Pasteur et la Fédération de recherche FCLAB. Des lieux d’échanges et une exposition permanente seront proposés.
Pour ces différents acteurs, un des avantages à s’installer dans cette nouvelle extension est la place qui leur sera dédiée. « Pour le moment, nous n’avons qu’une salle, sinon nous devons les louer », regrette Anissa Louchene. Même constat pour Toufik Chergui, président du GRETA Haute-Saône Nord Franche-Comté : « Actuellement, les locaux que nous utilisons sont en mauvais état », souligne-t-il.
Marc Tirole, du groupe Indépendants et Solidaires, attire l’attention du président de PMA, Charles Demouge, sur un point : « Le projet d’aujourd’hui est différent de celui présenté en 2021. À l’époque, on nous parlait de création de formations. Aujourd’hui, c’est plutôt un déplacement des formations déjà existantes. » Le groupe décide alors de s’abstenir sur ce projet et demande une clarification des financements et la création d’une réelle plus-value pour les habitants.
Selon le planning prévisionnel, les phases de travaux devraient durer d’août 2026 à juin 2028.
