« C’est une première pour Belfort ! » insiste Samia Jaber, candidate avec Bastien Faudot sur le canton de Belfort 1 (Résidences, Pépinière, Mont et Barres) au nom de l’union de la gauche, à l’occasion des élections départementales des 20 et 27 juin. C’est cette union qui est historique martèle l’élue sortante. Une seule liste de gauche se présentera dans 7 cantons sur les 9 possibles. « Notre enjeux, c’est la mobilisation », relève celle qui est aussi conseillère municipale d’opposition à Belfort. Elle craint une forte abstention, touchant notamment l’électorat de gauche. « Nous avons un Département sous tutelle », interpelle Samia Jaber, qui veut l’émanciper de l’influence de Damien Meslot pour retrouver de l’ambition et de l’émulsion entre toutes les composantes du Territoire de Belfort. « Ce n’est pas bon pour la démocratie », glisse-t-elle. Même si cette collectivité n’a pas la compétence économique, elle participe à l’attractivité et elle doit impulser une dynamique. Elle invite à réfléchir à de nouvelles politiques publiques, « volontaristes, innovantes et qui expérimentent ». Elle veut se positionner auprès de l’État comme territoire d’expérience pour le RSA jeune. Elle imagine aussi de nouvelles formules d’habitat pour les personnes âgées, où l’on pourrait mutualiser les personnes accompagnantes. Samia Jaber s’étonne aussi de n’avoir jamais parlé de logements sociaux au conseil départemental, alors que Florian Bouquet est le président de Territoire Habitat. Elle dénonce le système d’attribution. Elle suggère d’insérer une clause d’anonymat dans l’étude des dossiers d’attribution des logements sociaux pour éviter « le clientélisme ». Le binôme est accompagné de Bénédicte Guerquin-Kern et Christophe Barraux. La première est engagée syndicalement à la CGT et au parti communiste. Cette enfant des Résidences travaille à l’IUT. Le second est professeur agrégé, est dirigeant d’un club de sport depuis 20 ans aux Résidences. Il réside à la Pépinière. En 2015, Bastien Faudot et Samia Jaber avaient devancé le Front national au second tour, enregistrant 62,66 % des suffrages exprimés.
La Bourgogne-Franche-Comté va perdre au moins 9% de ses actifs d’ici 2050
La population active de la région Bourgogne-Franche-Comté est en déclin et pourrait passer de 1,27 million en 2021 à 1,12 million en 2050, soit une baisse de 11 %, selon un scénario de l'Insee. Ce recul s’explique principalement par le vieillissement de la population et une diminution des jeunes générations sur le marché du travail.
- Publié le 7.12.2024
- Eva Chibane