Alain Dreyfus-Schmidt est décédé ce mardi 14 novembre, des suites d’une longue maladie. L’engagement politique était familial. Comme son père, le sénateur Michel Dreyfus-Schmidt, ou son grand-père, le maire de Belfort Pierre Dreyfus-Schmidt, Alain Dreyfus-Schmidt s’était aussi engagé en politique. Il a été élu d’opposition de 2014 à 2020. « Élu conseiller municipal en 2014, nous avons découvert un élu attachant, fougueux parfois mais toujours sincère », témoignent les élus d’opposition, de gauche, Samia Jaber, Jacqueline Guiot et Bastien Faudot. Ils ajoutent : « Comme au barreau, le verbe haut, il combattait sans relâche l’injustice, qu’il dénonçait à chaque prise de parole. Alain Dreyfus Schmidt était un véritable humaniste. Un ami attachant et une personne rare. » Bruno Kern, aussi avocat, souligne « un humour grinçant, subtil qui pardonnait tous ses excès ».
Damien Meslot, maire Les Républicains (LR) de Belfort rend hommage à une “grande figure du barreau pénal ». « Il a été un adversaire politique déterminé et républicain », ajoute-t-il. « Alain Dreyfus-Schmidt, était un grand avocat, il a marqué toute une génération par son intelligence, son éloquence et son talent, chaque affaire était un combat qu’il menait comme un boxeur », ajoute le premier magistrat de Belfort.