Le communiste Bertrand Chevalier a annoncé sa candidature aux élections sénatoriales, programmées le 27 septembre. Le Parti communiste français propose une candidature de gauche, avec la Gauche républicaine et socialiste (GRS), représentée par Farida Basbas, remplaçante. La semaine dernière, le PCF avait appelé de ses voeux une candidature commune à gauche.
Le communiste Bertrand Chevalier a annoncé sa candidature aux élections sénatoriales, programmées le 27 septembre. Le Parti communiste français propose une candidature de gauche, avec la Gauche républicaine et socialiste (GRS), représentée par Farida Basbas, remplaçante. La semaine dernière, le PCF avait appelé de ses voeux une candidature commune à gauche.
« Face aux exigences toujours plus grandes de la finance mondialisée, la vie politique française ne pourra se priver durablement d’une gauche populaire, combattive, défendant des idées nouvelles sans rien renier de ses valeurs au service du peuple. Le temps de la reconstruction est en cours, cette « voix » doit s’exprimer dans le débat public », écrivent Bertrand Chevalier (PCF) et Farida Basbas (GRS) dans leur lettre adressée aux grands électeurs, invités à élire le sénateur du Territoire de Belfort, le dimanche 27 septembre. 112 sièges sont à pourvoir au Sénat, dont la majorité est tenue par le parti Les Républicains. Une voix, « à gauche », où l’on parle d’union ; loin des psychodrames des élections municipales. « La gauche a besoin d’unité́ et de clarté́ pour porter haut les couleurs d’une République indivisible et solidaire », relève à ce sujet Marie-Noëlle Lienemann, vice-présidente de GRS, sénatrice de Paris, et qui a des liens avec le Territoire de Belfort.
Dans cette lettre, Bertrand Chevalier et Farida Basbas tire des enseignements de la crise sanitaire. « Ce sont les salariés les plus utiles et les plus exposés qui sont aussi souvent les plus mal payés. Les soignants, les caissières de supermarché́, les enseignants, les fonctionnaires et agents des collectivités, les petits commerçants, les paysans, les ouvriers de l’industrie ont maintenu, malgré́ les difficultés, la continuité́ du service public et l’approvisionnement dans un pays à l’arrêt, écrivent-ils. Le monde d’après doit d’abord garantir une vie digne à celles et ceux qui ont tenu le pays debout dans la tempête. » Ils dénoncent l’effacement du pouvoir politique « face au pouvoir économique des grandes multinationales comme General Electric ».
Défense des communes
Dans leur lettre en forme de profession de foi, les deux candidats s’arrêtent aussi sur la place des collectivités, l’importance des corps intermédiaires. « Les services publics de proximité́ ferment les uns après les autres, bureaux de poste, trésoreries, écoles, fragilisant ainsi des territoires entiers », dénoncent-ils. « Nous défendrons dans la campagne l’unité́ de la République contre le projet de différenciation des territoires et de France à la carte qui ne peut profiter qu’aux très grandes métropoles, une véritable décentralisation pour garantir la souveraineté́ et l’autonomie de la commune », insistent-ils. Ils réclament également « le maintien de l’impôt productif qui donne aux entreprises une responsabilité territoriale et indispensable ». C’est surtout une « source de financement importante des collectivités », alors qu’elles « sont étranglées financièrement », dénoncent-ils.
Après Cédric Perrin (LR), sénateur sortant, Bruno Kern (LREM) et Vincent Jeudy (EELV), Bertrand Chevalier est le 4e à officialiser sa candidature. Elles doivent être déposées avant ce vendredi 11 septembre.