Dimanche, les Suisses étaient appelés aux urnes, par référendum, pour se positionner sur plusieurs sujets. Le parti UDC (droite conservatrice selon swissinfo.ch) avait notamment déposé une initiative populaire. Les Helvètes devaient se prononcer en faveur ou non « d’une immigration modérée ». Cette démarche vise à ce « que la Suisse puisse contrôler son immigration de façon totalement autonome », indique Swissinfo, dans un article présentant les enjeux du scrutin. L’idée était de mettre fin aux accords de libre circulation des personnes avec l’Union européenne. Dans les zones frontalières, le scrutin était particulièrement scruté. L’initiative a été largement rejeté. Le non a recueilli 61,71 % des suffrages, dans un scrutin ou près de 6 Suisses sur 10 se sont exprimés. L’opposition à l’initiative s’observe particulièrement dans les cantons de la République et Canton du Jura (non à 68,15 %), de Genève (68,98 %), de Vaud (70,93 %), de Neuchâtel (71,12 %) et de Bâle-Ville (74,76 %). Des cantons frontaliers. « Le rejet de l’initiative de l’UDC visant à limiter la circulation des personnes entre l’Union européenne et la Suisse, et donc à remettre en cause toutes les relations bilatérales Suisse-UE, est un événement démocratique dont je me réjouis », a salué le député européen Christophe Grudler. « Nos relations bilatérales et amicales sortent renforcées par ce vote populaire, et nous allons pouvoir construire l’avenir ensemble », commente Christophe Grudler. Il estime qu’il faut encore renforcer les accords institutionnels entre Suisse et Union européenne, pour « faciliter [les] échanges commerciaux au profit de tous »