Le conseil départemental du Territoire de Belfort, la fédération départementale des chasseurs et la chambre inter-départementale d’agriculture ont signé une convention, ce mercredi à Perouse, pour la mise en place d’inter-cultures sur plusieurs parcelles agricoles du département. « Une inter-culture est une période comprise entre deux cultures principales. Elle débute à la récolte de la culture précédente et se termine au semis de la culture suivante », explique le communiqué de presse du conseil départemental. Le principe consiste à planter, entre la fin de l’été et le début du printemps, des variétés à base de légumineuses, de céréales et de plantes fleuries. « Ces espèces jouent un rôle important dans la progression des systèmes de culture vers une plus grande autonomie vis-à-vis des engrais azotés, note le Département. Ainsi, elles permettent de limiter la consommation de nitrates, en apportant une fourniture d’azote nécessaire à la culture suivante et en limitant les transferts de nitrate dans les eaux. » Les cultures jouent également un rôle en limitant les phénomène de ruissellement, donc d’érosion des sols. « Certains agriculteurs pratiquaient déjà̀ la mise en place d’inter-cultures, notamment après les moissons, mais, pour des raisons de coût, ils se limitent souvent à une seule variété́ (la moutarde) », remarque le communiqué. En 2017, le Département a acté d’aider les agriculteurs pour acheter ces semences, mais il fallait planter au moins trois variétés : une céréale (avoine) ; une légumineuse (vesce, choux) ; et une plante à fleurs (phacélie, sarrasin). Les agriculteurs volontaires avaient signé une convention. À la suite du succès de l’opération, elle est renouvelée pour trois ans. Le coût des semences s’élève entre 50 et 60 euros l’hectare. L’enveloppe du Département s’élève, quant à elle, à 3 000 euros par an. Elle est répartie en fonction des surfaces engagée par l’agriculteur. L’aide est de 15 euros par hectare, soit près de 25 % du coût. Au total, 200 Ha de cultures sont cernés.
Le Chilien Zepeda jugé en appel pour l’assassinat de Narumi Kurosaki
Reconnu coupable de l'assassinat de la Japonaise Narumi Kurosaki en 2016 en France, au terme d'une enquête internationale, le Chilien Nicolas Zepeda va tenter, en appel, de convaincre de son innocence face à des indices qui l'accablent.
- Publié le 4.12.2023
- La Rédaction