Le dispositif des voitures-radars sera assuré par une société privée en Haute-Saône dès le 17 janvier. La volonté est de « libérer du temps aux forces de l’ordre pour le consacrer à des tâches plus qualifiées comme l’interception au bord des routes (alcoolémie et stupéfiants) » et « faire respecter les limitations de vitesse en allongeant les plages horaires de circulation de ces véhicules sur les routes les plus accidentogènes. » En Bourgogne-Franche-Comté, la mission est assurée par OTC, une filiale de la société OTI France. « Les voitures-radar, propriété de l’État, contrôlent les véhicules qu’elles croisent et ceux qui les doublent. Les parcours réalisés et les plages horaires de contrôle sont fixés par les services de l’État, en fonction des critères d’accidentalité locale », détaille un communiqué de presse de la préfecture de Haute-Saône. « Ces voitures-radar ne sont pas signalées. Le système de contrôle est intégré dans les voitures banalisées et utilise un flash infra-rouge, non visible par les usagers », note le communiqué. Une marge de tolérance supérieure aux radars fixes est appliquée : de 10 km/h en plus de la vitesse maximale autorisée pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h et de 10 % pour les limitations de vitesse supérieures à 100 km/h (contre 5 km/h et 5 % pour les autres radars de contrôle de la vitesse). En 2021, selon un bilan provisoire, le département de la Haute-Saône a enregistré 110 accidents qui ont occasionné 145 blessés et le décès de 20 personnes. « La vitesse excessive, l’alcool et l’usage des stupéfiants sont souvent à l’origine de ces drames », rappelle le communiqué.
Les vergers conservatoires au chevet de la biodiversité
L’Agence régionale de la biodiversité Bourgogne-Franche-Comté encourage les multiples actions de préservation des milieux, des espèces et de leurs interactions... En 2024, l’observatoire régional de la biodiversité fait état de 1 978 espèces menacées : au moins 10% des espèces recensées en région. L’agence donne des pistes pour mieux comprendre notre lien à la nature et devenir ensemble des acteurs de sa préservation. Zoom sur les vergers conservatoires.
- Publié le 1.11.2024
- Le Trois