(AFP)
Une jument présentant de nombreuses blessures, des lésions à la vulve et un oeil arraché a été retrouvée morte, mercredi dans un pré à Marnoz (Jura), a-t-on appris jeudi auprès du parquet. “La nature des blessures laisse penser qu’il y a eu une intervention humaine”, a déclaré à l’AFP le procureur de la République de Lons-le-Saunier, Lionel Pascal, confirmant une information du journal Le Progrès. Fanny, paisible jument de 27 ans, a été découverte sans vie et empêtrée dans des fils barbelés, mercredi par ses propriétaires. Une nécropsie (autopsie de l’animal) et des analyses sanguines ont été ordonnées par le parquet. Dans le Jura, c’est le cinquième cas de mutilations de chevaux officiellement attribué à l’homme, dont le deuxième mortel. Dès le mois d’août, le procureur de Lons-le-Saunier avait lancé un appel à témoins et invité “les propriétaires et gardiens de chevaux à une grande vigilance et à procéder à un examen régulier de leurs chevaux”. Les investigations ont été confiées à la section de recherches (SR) de la gendarmerie de Besançon, qui enquête sur l’ensemble des cas de mutilations d’animaux recensés en Franche-Comté (tous nos articles). Ces enquêtes ouvertes des chefs d’“actes de cruauté sur animal domestique”, sont toutes suivies par la SR de Besançon et l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et la santé publique. Depuis le mois d’août, des faits de mutilation principalement de chevaux ont été signalés un peu partout sur le territoire français. Environ 200 enquêtes ont été ouvertes, mais seulement une trentaine de cas sont considérés de nature humaine, selon la gendarmerie.