Les préfectures du Territoire de Belfort et de Haute-Saône viennent de diffuser des communiqués dans lesquels elles alertent sur les risques d’incendie et sensibilisent sur les précautions à prendre. Et toutes deux rappellent que brûler des déchets verts est interdit, particulièrement en période de fortes chaleur et de sécheresse.
« Les conditions climatiques actuelles (faiblesse des précipitations et températures élevées) rendent la végétation particulièrement vulnérable au risque incendie, rappelle le communiqué de la préfecture. Le préfet du Territoire de Belfort appelle chacun, particulier comme professionnel, à la plus grande vigilance et au respect des règles élémentaires de précaution. Il est rappelé que le brûlage à l’air libre des déchets dits verts en extérieur, y compris pour les activités d’élagage, forestières et agricoles est strictement interdit en application des dispositions de l’arrêté préfectoral du 9 juillet 2012. Il est également recommandé de ne pas allumer de feux (barbecue, notamment) dans les espaces naturels. »
De son côté, la préfecture de Haute-Saône indique que « les sapeurs-pompiers et les gendarmes de la Haute-Saône continuent de constater une recrudescence des feux de friches et de sous-bois. [Aussi], la préfète appelle chacun au sens des responsabilités en cette période de sécheresse. Chaque fois, de nombreux sapeurs-pompiers sont mobilisés pour lutter contre les flammes dans des conditions parfois difficiles, les terrains accidentés d’accès peu aisé et les pentes importantes de certains secteurs rendant en effet leur intervention d’autant plus compliquée. Parmi les causes fréquentes de ces départs de flammes figurent notamment les brûlages de déchets verts, les écobuages non maîtrisés et l’utilisation de décapeurs thermiques. L’état de sécheresse de la végétation et les conditions météorologiques actuelles (le vent et la chaleur accroissant les risques) sont de nature à favoriser la propagation rapide de ces incendies. Par ailleurs, lorsque ces incendies se déclarent à proximité des habitations, ce sont aussi les biens des personnes qui sont alors menacés. Avec le vent, un simple brûlage de détritus pratiqué, au fond d’un jardin, dans un incinérateur peut rapidement se propager à un tas de bois ou à une grange voire à l’ensemble d’une habitation. Dans le contexte actuel, la préfète de la Haute-Saône rappelle que le brûlage des déchets dits verts, produits par les ménages ou les collectivités territoriales et relevant des déchets ménagers, est interdit. De même les pratiques d’écobuage, les brûlages dirigés et les brûlages liés aux activités agricoles sont réglementés et ne doivent en aucun cas, au regard de leur dangerosité, être réalisés en cette période de risques très élevés. En effet, un feu qu’on pensait maîtriser peut très vite échapper au contrôle de celui qui l’a allumé. Les contrevenants encourent 450 € d’amende pour violation de l’interdiction de brûlage à l’air
libre des déchets verts. »