Il y a quelques mois, le commissariat de Belfort annonçait la mise en place d’un dispositif de pastille orange et bleu, à désigner avec le doigt, pour assurer la discrétion des victimes de violences conjugales et intrafamiliales. Mais le dispositif d’accueil n’était toujours pas idéal. L’estrade, dans l’entrée, tout à côté de la salle d’attente, ne laissait pas de place à de l’intimité pour expliquer ce qui amenait les victimes à venir témoigner.
Désormais, c’est de l’histoire ancienne. Après trois mois de travaux et 80 000 euros plus tard, l’accueil a bien changé. La borne d’accueil a été déplacée, des espaces cloisonnés et des sas ont désormais été installés, permettant des échanges confidentiels. « Sur 3 000 crimes et délits, 500 plaintes sont déposées pour des violences sexuelles ou intra-familiales. Notre but était d’améliorer l’accueil des victimes de ce type de violence », expose Cédric Richardet, commissaire divisionnaire et directeur départemental de la sécurité publique de Belfort. Il était donc essentiel de réaliser de tels travaux pour garantir l’intimité aux plaignants.