Les conditions météorologiques sont propices à la formation de l’ozone. Des concentrations supérieures au seuil sont prévues dès ce mercredi 26 juin. Il faut adapter nos comportements.
Les conditions météorologiques sont propices à la formation de l’ozone. Des concentrations supérieures au seuil sont prévues dès ce mercredi 26 juin. Il faut adapter nos comportements.
L’Atmo Bourgogne-Franche-Comté, un observatoire qui évalue la qualité de l’air, a édité un bulletin d’alerte pour un épisode de pollution à l’ozone, dont le pic est attendu, pour l’instant, jeudi 27 juin. De nouveaux relevés permettront de savoir quelle sera la suite de cet épisode. « Les conditions météorologiques actuelles, marquées par un fort ensoleillement et des températures élevées, sont propices à la formation de l’ozone. Du fait de la période de canicule que nous traversons, et en l’absence de vents, ce polluant va s’accumuler graduellement dans l’atmosphère au cours de la semaine », indique le bulletin, relayé par la préfecture du Territoire de Belfort. Le dépassement est programmé dès ce mercredi 26 mai. Les mesures relevées devraient dépasser le seuil d’information, défini à 180 μg/m3/h. « La situation devrait perdurer les prochains jours, indique le bulletin. Un nouveau point sera fait chaque matin jusqu’à la fin de l’épisode. » La situation devrait tout de même s’améliorer en fin de semaine confirme Atmo.
Recommandations comportementales
Dans ce cadre, la préfecture invite à privilégier les sorties courtes, ou demandant le moins d’effort et à limiter les activités physiques et sportives intenses (dont les compétitions) en plein air. Celles à l’intérieur peuvent être maintenues. Pour les personnes vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes âgées, asthmatiques, insuffisants cardiaques…), on recommande de : limiter les sorties durant l’après-midi, lorsque l’ensoleillement est à son maximum ; de prendre conseil auprès de son médecin ou de son pharmacien en cas de gêne inhabituelle : fatigue, mal de gorge, nez bouché, toux, essoufflement, sifflements, palpitations.
Les services de l’État demandent de limiter les émissions de polluants et privilégier les déplacements non polluant). On demande aux industriels de réduire les émissions de composés organiques volatiles et d’oxydes d’azote, de s’assurer du bon fonctionnement des dispositifs de dépollution et de reporter la remise en route de machine à l’arrêt. Les agriculteurs sont invités à ne pas bruler à l’air libre, à éviter l’écobuage et à reporter les épandages.