Awa Girard (dirigeante de Deedo à Montbéliard), Fanny Schraag (imprimerie Schraag à Belfort), Irène Maire-Ballay (Création 1538 à Vieux-Charmont) font partie des 60 femmes dirigeantes d’entreprises mise à l’honneur dans le supplément annuel du site d’info économique en ligne. Interview de la rédactrice en chef, Christiane Perruchot
Traces Ecrites News couvre la Bourgogne – Franche-Comté et le Grand Est. Que représente aujourd’hui ce média en ligne, après presque dix ans d’existence?
Christiane Perruchot– Cela fera dix ans en 2020 que Traces Ecrites News suit l’actualité des entreprises en Bourgogne-Franche-comté et dans le Grand Est. Notre media a trouvé son lectorat, essentiellement dans un cadre B to B, les entreprises faisant de la veille d’information, afin de connaître les projets et les compétences des PME de proximité. Il n’est pas rare que la rédaction soit contactée pour une commande de tôle, de câble ou d’engin, par une entreprise qui pense joindre un fournisseur potentiel! Cela montre que Traces Ecrites News est très bien référencé sur les moteurs de recherche, le plus souvent avant le site propre de l’entreprise dont il a été question dans un article. Quotidiennement, en moyenne, nous comptabilisons 5 200 lecteurs, ceux d’un jour n’étant pas forcément ceux de la veille ou du lendemain. C’est pourquoi, il y a quelques mois, nous avons lancé une édition du samedi, qui résume l’essentiel de l’actualité de la semaine. Elle est adressée, comme la newsletter quotidienne à plus de 10 000 abonnés qui la reçoivent dans leur boîte mail. Un court formulaire permet de le faire sois-même depuis l’adresse www.tracesecritesnews.fr, sinon il est possible de contacter l’éditeur à contact@tracesecritesnews.fr
D’ici la fin de l’année, Traces Ecrites News connaîtra presque une révolution : l’abonnement deviendra payant avec des formules d’une durée variable, afin de permettre à chacun d’y trouver satisfaction selon son budget. L’abonnement, restera modeste : moins de 10 € par mois pour le rendre accessible au plus grand nombre, le travailleur indépendant, l’artisan, la PME, et la grande entreprise qui pourra bénéficier d’abonnements multiples avec un tarif spécifique. Nous estimons que pour préserver une rédaction de qualité qui demande aux journalistes du temps (ils se déplacent toujours pour visiter les entreprises), le lecteur doit devenir acteur et participer financièrement comme il avait toujours été avant que l’internet ne bouscule les habitudes. Nous conserverons également les recettes de la publicité, reproduisant là le modèle classique de la presse.
Vous publiez chaque année un supplément papier. Cette année, il est consacré aux femmes cheffes d’entreprises. pourquoi ce choix?
Ch. P. – Chaque année, nous publions effectivement un magazine papier, parce que l’équipe fondatrice, constituée de Didier Hugue et moi-même, venons de là. Nous nous ressourçons en quelque sorte une fois par an par cet exercice exigeant, de la rédaction à l’impression en passant par la mise en page. Habituellement, cette édition baptisée 60, le best, et qui existe depuis 2013, met en lumière 60 entreprises qui ont fait l’actualité sur le site web l’année précédente. Cette année, nous avons réalisé un numéro spécial dédiée aux femmes dirigeantes. D’une part, parce que nous sommes partenaires des Trophées des Femmes de l’économie qui ont eu lieu dans le Grand Est en mai et auront lieu le 4 juillet pur la Bourgeon-Franche-Comté (le 4 juillet à Dijon). D’autre part, parce que nous avons voulu montrer que des femmes dirigent de nombreuses entreprises y compris dans des secteurs traditionnellement considérés comme masculins : la métallurgie, la mécanique, les biotechnologies. Nous avons fait de belles rencontres ! On peut ajouter qu’il est en vente directement sur le site au prix de 16 € TTC l’unité.
Quel regard portez-vous aujourd’hui sur le milieu des petites et moyennes entreprises que vous attachez à présenter à vos lecteurs?
Ch. P. – Les PME des deux régions illustrent une grande diversité d’activités avec une forte concentration de la mécanique, ce que le grand public ignore souvent, car elles ne vendent pas de produits finis, de grande consommation, mais sont fournisseurs les unes des autres. Beaucoup font preuve d’innovation, dans la technique en créant des produits propres ou des ensembles pour ne pas trop dépendre de donneurs d’ordre qui cependant les font grandeur en leur posant des challenges. Elles font preuve d’innovation aussi dans le management selon la sensibilité du dirigeant, les uns en soutenant l’apprentissage, les autres en proposant une participation de leurs employés à la bonne organisation de leur outil de travail. On constate aussi un véritable engagement des patrons de PME, un attachement à leur métier, à leurs collaborateurs, à leur région. Il y a un véritable supplément d’âme dans ces petites entreprises et les salariés que nous croisons lors des visites des ateliers, sont aussi fiers que leur employeur de faire connaître leurs compétences à un journaliste, trop souvent perçu comme celui qui ne parle que des trains qui n’arrivent pas à l’heure.
- Se procurer : Le supplément “60, le best of” est disponible directement auprès de la rédaction de Traces Ecrites News (contact@travesecritesnews.fr) ,ou sur le site: