Sur les six premiers mois de 2023, avec 889 777 immatriculations de voitures particulières neuves, le marché progresse de 15,26% en données brutes, une performance à relativiser car 2022 avait été faible. A titre de comparaison, les immatriculations de voitures ont en effet frôlé le chiffre de 240 000 en juin 2020.
Au total, 190 848 voitures particulières neuves ont été immatriculées en juin, a indiqué la Plateforme automobile (PFA, représentant constructeurs et équipementiers). Si on inclut les véhicules utilitaires légers de moins de 5,1 tonnes, cela fait 233 547 véhicules légers neufs immatriculés, soit une hausse de 12,49 % sur un an.
Pour ce qui est des camions et véhicules industriels de plus de 5,1 tonnes, ils ont connu en juin une progression marquée de 29,1 % sur un an. Sur le premier semestre, cela fait + 11,7 %.
Du côté des constructeurs, le franco-italo-américain Stellantis est resté en juin le premier groupe en volume, avec 27,4 % des voitures particulières, mais subit un recul de 2,8 % sur un an. Peugeot en particulier recule de 10,5 %. En juin 2022, Stellantis avait plus de 31,4 % des parts de marché. Renault a représenté pour sa part 25,8 % du total en juin, en repli de 8,7 %. Troisième, le groupe allemand Volkswagen représente 12,3 % du volume des immatriculations de juin, progressant de 23,9 % par rapport à juin 2022. Le groupe Toyota a bondi de 37,9%, mais reste encore à 6,4% du total.
Le bilan montre aussi la progression des voitures électriques et hybrides rechargeables, 12 ans avant la fin prévue des ventes de voitures thermiques en Europe: au total, ces voitures ont atteint le chiffre inédit de 27 % des parts de marché en juin (contre 24 % en mai). Les électriques seules représentent 17 %.
Pour autant, les voitures à essence se taillent encore la part du lion, avec 38 % des livraisons. Le diesel, star hier, poursuit sa dégringolade, n’équipant plus qu’une nouvelle voiture sur dix (10,6% sur ces six derniers mois, contre encore 16,8% au premier semestre 2022).