(AFP)
Au total, 145 538 voitures particulières neuves ont été immatriculées le mois dernier, a souligné la Plateforme automobile (PFA, représentant constructeurs et équipementiers) dans sa livraison mensuelle de statistiques. Depuis le début de l’année, le marché a progressé de 16,32 % sur un an, une performance à relativiser car 2022 avait été très faible.
“On est sur un marché structurellement beaucoup plus bas que ce dont on avait l’habitude”, a déclaré à l’AFP le directeur de la communication de la PFA, François Roudier, en rappelant qu’avant la crise, “on était à plus de 200 000, et jusqu’à 230 000 voitures” livrées lors des mois de mai.
Point positif, “la crise de la livraison de véhicules est en train de s’arrêter”, alors que sous l’effet de pénuries de pièces et composants, certains clients attendaient de prendre le volant jusqu’à six mois après avoir signé leur bon de commande, selon M. Roudier. Il a cependant mis en garde contre une déprime des commandes en mars et avril: “- 20 % par rapport à l’année dernière”, déjà médiocre. Ce phénomène pèsera dans les prochains mois sur les livraisons, a-t-il prévenu.
Côté constructeurs, le premier groupe en volume le mois dernier est resté Stellantis mais avec une progression de 6,45%, inférieure à la tendance car grevée par les marques Fiat et Opel. Le colosse franco-italo-américain règne néanmoins sur presque 30 % du marché depuis le début de l’année, contre 25,3 % pour son dauphin, le groupe Renault. Ce dernier s’est mieux comporté que la moyenne en mai, à 18 % de progression sur un an, en particulier grâce à sa marque de voitures bon marché Dacia dont les livraisons ont bondi de 27,8%.
Sur la troisième marche du podium figure le groupe allemand Volkswagen, qui détient 13,6% du marché depuis début 2023 et a vu ses livraisons progresser de 21,7% le mois dernier, dopé par les performances des marques à forts volumes VW (+34,5%), Skoda (+20,7%) et Seat (+21,2%).