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Le début du chantier du centre de chirurgie de la JonXion envisagé fin 2021

Le début du chantier du centre de chirurgie de la JonXion envisagé fin 2021
Le centre de chirurgie de la JonXion, qui va remplacer la clinique de La Miotte, près de la gare TGV Belfort-Montbéliard.

La crise sanitaire entraîne du retard dans le lancement du projet du centre de chirurgie de la JonXion. On attendait les premiers coups de pioche à l’automne. Il ne faut pas les envisager avant fin 2021. Mais la première phase du projet, qui précède le dépôt du permis de construire, est enclenchée. L’ouverture est envisagée fin 2023 début 2024.

La crise sanitaire entraîne du retard dans le lancement du projet du centre de chirurgie de la JonXion. On attendait les premiers coups de pioche à l’automne. Il ne faut pas les envisager avant fin 2021. Mais la première phase du projet, qui précède le dépôt du permis de construire, est enclenchée. L’ouverture est envisagée fin 2023 début 2024. – mis à jour le 17 septembre à 15h47

« Le projet avance tout doucement, mais il avance », rassure Pierre-Étienne Mercier, président-directeur général de Dracy santé, gestionnaire de la clinique de La Miotte depuis 2014 et qui porte le projet du nouveau centre de chirurgie de la JonXion. En décembre 2019, lors de la cession d’un terrain à la JonXion, on envisageait déposer le permis de construire au printemps et donner les premiers coups de pioche à l’automne. Ce ne sera pas le cas.

« La crise sanitaire a totalement ralenti le projet », explique Roland Jouve, directeur de la clinique de La Miotte, qui pilote aussi le projet du centre de chirurgie pour Dracy santé. Les recherches de financements pour boucler cet investissement de 18,7 millions d’euros hors taxes ont aussi bousculé le calendrier. « Les deux cumulés, cela a retardé [le projet] », confirme le directeur. S’il a été en stand-by, le projet est bien relancé. Le marché de maîtrise d’œuvre vient d’être « notifié », informe le directeur. Elle sera assurée par l’agence Catherine Dormoy Architecte confirme Pierre-Étienne Mercier. L’agence a notamment assuré la maîtrise d’oeuvre du chantier du Chênois, à Bavilliers. « La première phase est engagée. Elle va nous amener à l’avant-projet détaillé », explique Roland Jouve. De là sera déposé le permis de construire, en mai ou juin 2021. Passé le délai d’instruction, on espère démarrer les travaux fin 2021, début 2022. Et l’ouverture du centre est projetée fin 2023 début 2024.

6 700 m2, 8 blocs opératoires

Du côté du projet, le centre de chirurgie doit s’étendre dans un bâtiment de 6 700 m2. Les promoteurs envisageait initialement un bâtiment de 8 000 m2. Finalement, « on le compacte un peu », indique le directeur de La Miotte. Aujourd’hui, on imagine 4 niveaux : un rez-de-jardin, pour accueillir la technique ; un rez-de-chaussée, pour l’accueil et les consultations ; un premier étage dédié aux blocs opératoires ; et un 2e étage avec les 24 lits d’hospitalisation. Mais ce ne sont que des projections. « Cela peut évoluer », confie Roland Jouve. Le centre de chirurgie va accueillir 8 salles aseptiques, les blocs opératoires, contre 6 aujourd’hui, et 2 salles pour les endoscopies et coloscopies.

Le centre de chirurgie va reposer sur une prise en charge chirurgicale en ambulatoire et le très court séjour. Dans cette perspective, le nombre de lit passe de 47 actuellement à La Miotte à 24 dans le nouveau projet. Le taux de chirurgie ambulatoire, de 75 % aujourd’hui, doit atteindre 85 % dès l’ouverture du centre de chirurgie. Et on imagine même qu’il soit supérieur ensuite. De ces objectifs découlent un constat : « Nous menons un double projet », insiste Roland Jouve. La construction du nouveau centre de chirurgie d’une part. Et l’évolution des méthodes de travail des chirurgiens et des équipes d’autre part. On ne change donc pas seulement de lieu. On modifie aussi « l’approche globale ». Et cela se prépare en amont, même si cela n’est pas simple « d’implémenter » ces nouvelles approches dans une clinique qui a plus de 30 ans. « Cela demande une certaine gymnastique », sourit le directeur.

Recrutements

Si ce projet de réduire la durée moyenne du séjour implique une mobilisation en interne, il demande aussi « une mobilisation en externe, avec les kinés, l’hospitalisation à domicile, l’hôpital de jour, les infirmières libérales », énumère Roland Jouve. « C’est un travail de longue haleine », insiste-t-il.

L’autre objectif du centre de chirurgie est d’accroître le taux d’utilisation des blocs opératoires. Il va falloir recruter de nouveaux chirurgiens, mais aussi du personnel infirmier. Sur cet aspect des recrutements, la clinique est heureuse d’avoir étoffée ses derniers mois l’équipe d’ophtalmologues. Elle compte trois nouveaux praticiens ; ils sont donc 4 ophtalmologues aujourd’hui à La Miotte. « Nous avons quasiment une salle dédiée à l’ophtalmologie », se réjouit Roland Jouve. « L’annonce du redémarrage du projet et d’une échéance perceptible », dixit le directeur, devrait aider « à envisager un recrutement plus facile pour le futur », espère-t-il.

Aujourd’hui, les services d’imagerie accueillis dans les locaux de la clinique de La Miotte (scanner, radiologie) vont aussi s’installer au centre de chirurgie. Le directeur espère de son côté que l’agence régionale de santé (ARS) donnera également son accord à l’installation d’une IRM au centre de la JonXion.

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