(AFP)
“On a doublé en un an”, souligne Valérie Bouillon-Delporte, directrice de l’écosystème Hydrogène au sein de Michelin, et coprésidente de l’association France Hydrogène qui regroupe les principaux acteurs du secteur. “Cette augmentation significative des capacités déployées correspond à des sites de production d’hydrogène renouvelable ou bas carbone qui ont été mis en service dans les régions, ainsi qu’à des stations de recharge avec production sur site de forte capacité (2,5 MW)”, explique France Hydrogène.
Néanmoins, la France reste très éloignée de son objectif affiché pour 2030 de parvenir à 6,5 gigawatts de capacité de production installée, et 10 GW en 2035, a-t-elle convenu. “Ce qui n’a pas permis d’aller aussi vite qu’attendu c’est le contexte réglementaire pour assurer la visibilité et le dérisquage pour les investisseurs”, a-t-elle expliqué.
Le pas de progression est immense, “mais il n’y avait rien du tout en 2020”, a-t-elle relevé en soulignant qu’avec 300 MW de capacité financée, “la France est sur le podium des trois premiers pays en Europe” derrière la Suède (1 400 MW de capacité sécurisée) et Allemagne (550 MW). P