Nouvelle journée de mobilisation et de blocage dans l’entité turbines à gaz de General Electric. Les ateliers sont toujours bloqués. Une nouvelle réunion est programmée ce vendredi.
Nouvelle journée de mobilisation et de blocage dans l’entité turbines à gaz de General Electric. Les ateliers sont toujours bloqués. Une nouvelle réunion est programmée ce vendredi.
Le mouvement se poursuit dans l’entité turbines à gaz de General Electric. L’accès aux ateliers est toujours bloqué. Une assemblée générale a rassemblé entre 500 et 600 personnes ce jeudi matin, selon les syndicats, dans le bâtiment Te05, le seul qui n’était pas encore bloqué par les salariés. Ce jeudi après-midi, une délégation a rencontré des responsables de services (fabrication, ingénierie, gestion de projet). « Nous avons l’occasion de discuter du fond de notre projet alternatif (au plan social, NDLR) avec les personnes qui sont sur le terrain, les opérationnels », a apprécié Alexis Sesmat, élu de Sud Industrie. À 18 h, la réunion se poursuivait. Sans grandes avancées. « Ça coince, confie Cyril Caritey, de la CGT. C’est très stérile. Ils n’ont aucune capacité de décision. »
Une réunion décisive
Alexis Sesmat est conscient qu’il sera difficile d’inverser la tendance. « Ce qu’on met sur la table, c’est un plan de départs volontaires, un plan seniors à 36 mois qu’on évalue à 200 personnes, plus un certain nombre de volontaires », poursuit-il. Ce nouveau plan alternatif demande encore que Belfort soit le centre de décision des turbines à gaz 50 Hz, conformément à l’accord. Et l’intersyndicale ne veut pas que les effectifs soient en-dessous de 1 500 salariés. La semaine dernière, la direction a accepté de revoir de 150 suppressions de postes son plan, à l’unique condition que l’on signe un plan compétitivité drastique, remettant en cause de nombreux acquis sociaux.
Les organisations syndicales vont rencontrer ce vendredi matin Patrick Mafféïs, vice-président des opérations industrielles de GE Power Europe, à l’hôtel Ibis de Danjoutin. « GE souhaite que cette réunion permette le déblocage des sites de Belfort et Bourogne, préjudiciable tant aux salariés qu’à l’entreprise », précise la direction dans un communiqué. « Soit on avance, soit on recule », estime pour sa part Francis Fontana, de Sud Industrie. Vers 14 h, une assemblée générale est programmée au piquet de grève, rue de la Découverte pour rendre compte des discussions et évoquer la suite de la mobilisation.