Faurecia va construire une nouvelle usine à Allenjoie, pour un montant de 165 millions. L’industriel regroupe ainsi plusieurs usines, dont celles de Beaulieu-Mandeure (échappement) et Montbéliard (siège auto). La ligne de production des réservoirs hydrogène y sera également.
Faurecia va construire une nouvelle usine à Allenjoie, pour un montant de 165 millions. L’industriel regroupe ainsi plusieurs usines, dont celles de Beaulieu-Mandeure (échappement) et Montbéliard (siège auto). La ligne de production des réservoirs hydrogène y sera également.
C’est un véritable hub que construit Faurecia à Allenjoie, commune du pays de Montbéliard. À terme, ce seront plus de 1 000 emplois qui seront occupés dans les différentes usines du groupe. On connaissait l’existence du pôle H2B2, qui regroupera l’usine de pots d’échappements actuellement à Beaulieu-Mandeure, puis la ligne de production des réservoirs hydrogène, quand la ligne sera opérationnelle. La première partie fait 30 000 m2. Elle sera complétée, dès 2022, d’un module de 15 à 20 000 m2 annonce une source qui maîtrise bien le dossier.
Ce vendredi, Faurecia confirme l’installation d’une usine de fabrication de sièges. « Ce site sera (…) une référence en matière de réduction d’émissions de CO2 », insiste l’industriel dans un communiqué de presse. Et l’usine d’assemblage des sièges sera une usine 4.0. Elle devrait faire entre 25 et 30 000 m2, informe Didier Klein, vice-président à Pays de Montbéliard Agglomération, en charge de l’économie et de l’immobilier d’entreprise. Cette usine d’assemblage des sièges y sera installée en 2022, non loin de Stellantis, l’un de ses clients, afin de le livrer le plus rapidement possible.
Plus 300 emplois
« Cet investissement majeur démontre, qu’ensemble avec les pouvoirs publics, nous pouvons trouver en France des solutions industrielles répondant aux enjeux stratégiques de compétitivité, de préservation de l’environnement et de création d’emplois », apprécie Patrick Koller, directeur général de Faurecia. Bruno le Maire, ministre de l’Économie, relève le dynamisme de notre la « filière automobile », et « l’attractivité industrielle très forte du territoire de Nord Franche-Comté », marqué par ses compétences, notamment en matière d’hydrogène. Et cette annonce « conforte ainsi les emplois et les compétences sur notre territoire », loue Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté. Didier Klein apprécie que « la valeur ajoutée » soit maintenue dans le territoire, voire renforcée.
Ce choix industriel est « la preuve que l’industrie est la source de solutions pour répondre aux enjeux de la transition environnementale, en particulier grâce à l’hydrogène », note Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée, en charge de l’industrie. Puis de poursuivre : « C’est la preuve enfin que les territoires peuvent concrétiser des reconversions industrielles vers des technologies d’avenir. »
Le transfert des deux sites de Beaulieu-Mandeure et Montbéliard, soit 700 emplois au total, est prévu entre l’été 2021 et 2022. La nouvelle usine permettra ainsi de créer 300 emplois supplémentaires. Au sein de la région Bourgogne-Franche-Comté, Faurecia emploie environ 2 500 personnes dans 5 sites industriels et 1 centre de R&D.
Le périmètre de la zone d’activité de Technoland II est désormais totalement tracé et complet. Il reste de l’espace pour accueillir des entreprises précise Didier Klein.