(AFP)
Parallèlement, dans une déclaration politique consultée par l’AFP, la Commission européenne « reconnaît que d’autres sources d’énergies non-fossiles que les renouvelables contribueront à atteindre la neutralité climatique » visée en 2050. Cette reconnaissance « extrêmement forte » pourra « être opposable » dans des négociations sur d’autres textes, soutient Paris. Bruxelles s’engage aussi à tenir compte des investissements réalisés pour moderniser ces usines d’ammoniac. « Cela servira concrètement à les accompagner dans leur processus de décarbonation » en « sécurisant » la production d’engrais, précise le cabinet de la ministre française Agnès Pannier-Runacher.
Le secrétaire d’État allemand Sven Giegold (Verts) a pointé du doigt un accord « pas très joli, mais supportable », tandis que pour la ministre belge Tinne Van der Straeten, cet « accord global » permet de valider « des objectifs très ambitieux » de renouvelables. Les Vingt-Sept devront encore entériner cet accord lors d’une prochaine réunion ministérielle. L’eurodéputé rapporteur du texte, Markus Pieper (PPE, droite), a salué lundi « un très bon résultat d’ensemble ». L’accord sera examiné fin juin en commission parlementaire, avant feu vert final des eurodéputés attendu en plénière en septembre, a-t-il ajouté.