Mardi, Gilles Curtit (Medef), Louis Deroin (CPME 90) et Alain Seid (CCI 90) ont rencontré Guy Maugis, président du comité de pilotage du fonds de développement économique issu de la pénalité de 50 millions d’euros adressée à General Electric pour non-création d’emplois à la suite du rachat de la branche énergie d’Alstom.
Mardi, Gilles Curtit (Medef), Louis Deroin (CPME 90) et Alain Seid (CCI 90) ont rencontré Guy Maugis, président du comité de pilotage du fonds de développement économique issu de la pénalité de 50 millions d’euros adressée à General Electric pour non-création d’emplois à la suite du rachat de la branche énergie d’Alstom.
« Chacun a affirmé sa volonté de pragmatisme afin de se concentrer sur la pérennisation de l’outil industriel et la création d’emplois », annonce le communiqué de presse des trois organisations, adressé ce mercredi. Rappelant un élément : il y a deux sujets, celui de la gestion du fonds et le plan social. « Une cartographie des compétences qui vient d’être réalisée par la CCI 90, leur a été remise et permet aujourd’hui d’avoir un état des lieux précis afin de promouvoir le savoir-faire industriel du nord Franche-Comté et ainsi de saisir de nouveaux marchés », indique le communiqué, qui note sa volonté de travailler « collégialement ». Le Medef a de son côté présenté Aire urbaine investissement « dont le cadre juridique permet de gérer à destination de projets issus [des] PME ». Et invité qu’une partie des fonds y soit affectée, « étant complémentaire de l’affectation privilégiée en direction de projets d’envergure ».
Il y a une « multiplicité des acteurs au service de l’accompagnement des entreprises », a assuré de son côté Louis Deroin, président de la CPME. Mais il noté les moyens, « alors que la taille critique de [des] PME nécessite au contraire un accompagnement de proximité ». Pour répondre à cet enjeu, il propose la création d’une force d’intervention dédiée à la filière industrielle du nord Franche-Comté, pour lier entreprises et acteurs.
D’abord des projets d’envergure
« Le fond est à ce jour destiné à faciliter l’implantation idéalement d’une dizaine de projets industriels d’envergure en priorité sur Belfort », a répondu Guy Maugis, rapporte le communiqué, tout en rappelant qu’il n’était pas opposé à l’accompagnement de projets modestes issus des territoires. « La mise en œuvre du fonds Maugis s’oriente dans un cadre bien précis et (…) le déploiement probable du plan social annoncé impliquera la mise en œuvre d’autres initiatives, analysent les trois organisations, à l’issue de cette rencontre. Il n’en demeure pas moins essentiel de construire des actions permettant la diversification de notre activité industrielle. » Elles appellent les chefs d’entreprises et porteurs de projet de diversification à se faire connaître, afin de les accompagner.