Les ventes d’électriques ont notamment explosé aux Pays-Bas, en Suède, en France et en Allemagne, et l’Américain Tesla représente désormais 2,6 % de parts de marché. Alors que l’UE a validé fin mars la fin de la vente des autos à moteurs thermiques en 2035, les voitures à essence reculent, restant cependant majoritaires parmi les nouvelles immatriculations (36,5 %).
Les hybrides sont en deuxième place et représentent désormais 25 % des ventes (+1,8 point sur un an). Les ventes d’hybrides rechargeables (qu’on peut brancher sur une prise ou une borne) poursuivent leur baisse (-0,6%), pénalisées par l’Allemagne, qui a coupé les subventions sur ce type de motorisation.
Plus largement, les immatriculations de voitures neuves en Europe ont enregistré en mai un dixième mois consécutif de croissance, à +18,5 %, mais restent encore inférieures de près d’un quart à l’avant-crise sanitaire. Près d’un million de nouveaux véhicules particuliers ont été mis sur les routes des pays de l’Union européenne le mois dernier.
Le marché automobile européen a recommencé à croître durablement depuis août 2022, alors que la crise du Covid-19, conjuguée à une pénurie de pièces dont les cruciaux composants électroniques, lui avait porté un coup très dur. Lors des cinq premiers mois de 2023, le marché a progressé de 18 %, tiré notamment par le rattrapage de l’Espagne (+26,9 %) et de l’Italie (+26,1 %).
Depuis le début de l’année, Volkswagen a largement conforté sa place de plus gros vendeur d’automobiles en Europe, régnant sur 26,1 % du marché (+1,2 point en un an) avec plus de 1,1 million de voitures vendues, aidé par le dynamisme de sa marque tchèque Skoda et des sportives espagnoles de Cupra. Le géant allemand est suivi par le franco-italo-américain Stellantis (18,9 % du marché, en baisse de 1,7 point sur un an), dont la marque Alfa Romeo a bondi de 133,8 % sur un an grâce à de nouveaux SUV.
Le français Renault atteint 11 % du marché européen (+1 point en un an), servi par le dynamisme des voitures à coûts serrés Dacia dont les volumes ont crû de 42,9 % sur les cinq premiers mois de l’année. Hyundai-Kia et Toyota ont vu leur progression freinée, à 8,8% et 6,9% de parts de marché.