Le chiffre d’affaires d’Alstom, pour son exercice comptable allant du 1er avril 2022 au 31 mars 2023, s’élève à 16,5 milliards d’euros, en hausse de 7 % par rapport à l’exercice précédent. Le carnet de commandes a atteint 87,4 milliards d’euros, apprécie le constructeur ferroviaire, « offrant une forte visibilité sur les ventes futures », apprécie Alstom, dans un communiqué de presse transmis ce mercredi matin. Lors du dernier exercice, 20,7 milliards d’euros de commandes ont été enregistrées.
« Nous avons réalisé une performance commerciale solide durant cet exercice », a commenté Henri Poupart-Lafarge, président du conseil d’administration et directeur général d’Alstom. « La dynamique de marché reste très positive avec des perspectives de prises de commandes et de croissance convaincantes dans toutes les régions, soutenues par un environnement politique favorable axé sur la décarbonation du transport », ajoute-t-il.
Le résultat net d’Alstom est toutefois négatif, à hauteur de 132 millions d’euros, liés aux amortissements consécutif au rachat de Bombardier, en janvier 2021. Dans l’exercice précédent, Alstom déplorait une perte de 581 millions d’euros. Dans son commentaire, le p-dg confirme que les objectifs de rentabilité sont fixés pour 2025-2026 ; ils sont reculés d’un an par rapport aux objectifs initiaux. Si on enlève ces éléments du rachat, le résultat net ajusté d’Alstom serait positif, à hauteur de 292 millions d’euros, alors qu’il était négatif l’année précédente, enregistrant alors toujours une perte de 173 millions d’euros.
Sur le chiffre d’affaires, 8,8 milliards d’euros concernent le matériel roulant (53 % du chiffre d’affaires), 3,8 milliards d’euros les services (dont la maintenance) et 2,4 milliards d’euros la signalisation ferroviaire.
Lors de la prochaine assemblée générale, le 11 juillet, il sera proposé une distribution de dividende d’un montant de 0,25 centime par action, correspondant « à un ration de distribution de 33 % du résultat net ajusté », indique finalement Alstom.