(AFP)
« En 2026, la personne qui vous répond aura 68 ans, c’est un âge raisonnable pour prendre sa retraite. C’est l’option », a déclaré Carlos Tavares à des journalistes, à l’issue d’une visite de l’usine historique de Peugeot à Sochaux (Doubs). « Si vous questionnez mon épouse, elle dira que c’est une exigence de sa part. Je suis un bon époux », a ajouté le directeur général de Stellantis, un groupe qu’il a contribué à fonder en 2021 avec la fusion de PSA (Peugeot-Citroën) et FCA (Fiat-Chrysler).
Le groupe automobile franco-italo-américain a lancé un processus de succession, comme il est « normal » de le faire dans un groupe de cette importance, avait indiqué l’entreprise fin septembre. Une réunion du conseil d’administration de Stellantis, « prévue de longue date », doit avoir lieu dans les prochains jours au siège américain du groupe à Auburn Hills, près de Detroit, avec notamment cette question à l’ordre du jour.
Stellantis a annoncé lundi une nette révision en baisse de son objectif de marge opérationnelle pour l’année 2024, estimée désormais entre 5,5% et 7% contre « deux chiffres » auparavant. Le constructeur automobile aux quinze marques, qui avait enchaîné les trimestres record, a pris finalement acte d’une « détérioration » globale du marché automobile, avec des prévisions de ventes annuelles abaissées au niveau du marché, compte tenu d’une « augmentation de l’offre » et d’« une concurrence chinoise accrue ».