(AFP)
« On a un travail à faire sur le soutien à la demande de véhicules électriques. Il y a la question des bonus, des malus, (…) mais il y a également la question de ce que l’on peut faire sur les flottes professionnelles » et les commandes publiques, a indiqué M. Ferracci lors d’une visite de l’usine Stellantis de Sochaux (Doubs).
« Nous allons essayer d’actionner tous les leviers dont nous disposons dans un contexte budgétaire (…) qui est extrêmement contraint », a souligné le ministre, un proche d’Emmanuel Macron passé par le cabinet de Jean Castex à Matignon pour suivre les mesures de soutien à l’économie pendant la pandémie de Covid-19, puis France Relance.
Après des années de ventes exponentielles, les voitures électriques ont patiné autour de 16% de parts du marché français pendant le printemps et l’été, avant de revenir à 20% en septembre. L’usine de Sochaux, qui a lancé la production des Peugeot 3008 et 5008 électriques, « montre également que la transition écologique est une opportunité » pour « faire évoluer nos productions, nos procédés, limiter nos empreintes », a souligné M. Ferracci.
« Le soutien du gouvernement sera clarifié dans les prochains jours, les prochaines semaines, au moment où les arbitrages budgétaires seront évoqués », a-t-il souligné ensuite à l’usine Forvia d’Allenjoie (Doubs). « Le principe du soutien reste et demeure », en particulier « le principe du soutien aux investissements en matière de décarbonation des sites industriels, le principe du soutien à la filière hydrogène qui a été beaucoup financée par le programme France 2030. On souhaite maintenir un haut niveau d’ambition sur tous ces programmes », a indiqué M. Ferracci.
À Allenjoie, Forvia fabriquait traditionnellement des systèmes d’échappement pour Stellantis, mais à mesure que la demande baisse, l’équipementier compte remplacer progressivement ces pièces condamnées par l’électrification par des réservoirs à hydrogène. Les objectifs de fin des moteurs thermiques en Europe en 2035 et de production de « 2 millions de véhicules électriques en 2030 en France » sont « ambitieux » mais « atteignables, réalisables », selon le ministre.