« Après Gaz et Hydro, GE poursuit son attaque tous azimuts sur les capacités turbines et alternateurs… Ce sont, aujourd’hui, les grandes turbines à vapeur charbon et nucléaire qui sont en danger », déplore la coordination CGT de General Electric, dans un communiqué. Une information révélée par Le Trois, ce jeudi 26 novembre. « Prétextant d’un arrêt des ventes de centrales à charbon neuves, GE lance au niveau européen un vaste Plan de restructuration de sa filière STEAM (centrales à vapeur charbon et nucléaire) », poursuit le document. « C’est GEAST, la structure Nucléaire créée pour sanctuariser la production de la turbine Arabelle issue d’ALSTOM qui est aujourd’hui impactée. Les emplois menacés concourent à l’expertise nucléaire », dénonce le syndicat. « Depuis la vente de la branche énergie d’ALSTOM au groupe américain GE par Emmanuel Macron, l’État dispose d’un administrateur à GEAST censé́ protéger l’intérêt national. Mais Bruno Le Maire joue les pompiers pyromanes. Il court après les médias pour dire que le Gouvernement est en train d’améliorer la situation industrielle. Dans le même temps, son administrateur valide ce plan de casse visant à abandonner les capacités de produire des centrales neuves à vapeur quel que soit le combustible utilisé. » Puis de conclure : « GE veut nous imposer un plan d’abandon industriel pour se recentrer sur le marché de service. Le plan en projet couterait des dizaines de millions d’euros [voire] des centaines pris dans sa globalité́. Plutôt que de voir autant d’argent dépenser dans la casse d’un outil industriel, il est préférable de l’investir dans les outils indispensables à la transition énergétique. »
Le 12 avril, prendre le train pour sauver la ligne Belfort-Lure-Épinal
Le 12 avril, la défense du rail passera par un geste simple : monter dans le train. Le collectif qui souhaite sauver la ligne Belfort-Épinal appelle à une mobilisation en grimpant dans la ligne. Avec une ambition : se faire entendre par l’État.
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- Eva Chibane