(AFP)
Le groupe, né de la scission de GE en avril, a publié sur cette période un chiffre d’affaires de 8,9 milliards de dollars (+8% sur un an), porté en particulier par la demande dans les branches Énergie et Électrification. Ces revenus sont supérieurs aux attentes d’un consensus d’analystes interrogé par Bloomberg. Pour l’ensemble de l’année, l’entreprise continue de tabler sur un chiffre d’affaires dans le haut de la fourchette de 34 à 35 milliards de dollars.
À Belfort, GE Vernova comprend notamment l’entité turbines à gaz, mais aussi une activité liée aux éoliennes terrestres.
Sur cette période, la société a réduit sa perte nette à 99 millions de dollars, contre 185 millions de dollars un an auparavant, en raison notamment de coûts de restructuration. Mais les analystes s’attendaient à un bénéfice. Dans les échanges électroniques précédant l’ouverture de la Bourse de New York, aux alentours de 11H30 GMT, l’action GE Vernova perdait 1,7%. Les commandes ont atteint 9,4 milliards de dollars, en croissance organique de +17%, dopées par la hausse de la demande d’équipements dans les secteurs de l’énergie et de l’électrification.
Le chiffre d’affaires de l’entreprise a été soutenu par sa branche Power (hydraulique, nucléaire, gaz, vapeur), dont les revenus ont progressé de 8% à 4,2 milliards de dollars, toujours dopés par la demande pour les équipements en gaz. Les commandes sont également en nette croissance (+28% à 5,2 milliards de dollars). La branche Électrification (réseaux, énergie solaire, solutions de stockage, logiciels) a aussi été bien orientée. Son chiffre d’affaires atteint ainsi 1,9 milliard de dollars (+22% sur un an).
Les commandes ont grimpé de 17% en croissance organique à 2,5 milliards de dollars. Les revenus de la branche Wind (éolien sur terre et en mer) ont, eux, stagné sur cette période, à 2,9 milliards de dollars. Les commandes ont nettement reculé à 1,7 milliard (-19%), en raison d’une baisse de la demande pour les équipements de l’éolien terrestre en dehors de l’Amérique du Nord.