« Le compte n’y est pas. » Le Parti communiste français n’est pas satisfait de la venue de Bruno Le Maire à Belfort ce lundi. « Ce ne sont pas quelques annonces d’investissement public dans l’aéronautique, conditionné à la participation de GE, ou la mise en place d’un comité de suivi du plan de suppressions massives d’emplois industriels, qui sauraient répondre au défi que GE pose au Territoire de Belfort et au pays tout entier », tance le parti dans un communiqué, envoyé ce mardi en fin d’après-midi. Le communiqué reprend de nombreux arguments de l’intersyndical : il n’y a pas de problème de marché ; un « essor » du secteur est attendu avec le développement du renouvelable ; les bénéfices sont localisés en Suisse. Et de souligner : « Elle n’a pas de problème de compétitivité : 30 % des coûts de fabrication sont déduis par le biais du CICE », avance le parti. Ce dernier invite le gouvernement à engager un « rapport de force », notamment via les commandes publiques. La section locale du Parti communiste appelle « à faire monter la pression et [à] engager la mobilisation de l’ensemble du Territoire et de l’Aire urbaine », pour défendre « l’outil industriel », « les compétences », et « les savoir-faire ». Il appelle de ses vœux à ce qu’aucune suppression de poste ne soit faite. Le parti communiste français vient également de lancer une pétition pour constituer un « comité de défense de la turbine à gaz, large, ouvert, citoyen ». Ils ont aussi créé une page Facebook pour défendre la turbine à gaz.
Une première année de médecine à Belfort en 2027
Même s’ils l’ont jugé imparfait, les élus du Grand Belfort ont voté en faveur du projet de Contrat local de santé du nord Franche-Comté. Damien Meslot, président du Grand Belfort, s’est réjouit qu’il rende possible le lancement d’une première année de formation en professions de santé à Belfort en 2027.
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- Pierre-Yves Ratti