Fabien Dorier
Il y a quelques semaines, à l’heure d’imaginer un pré-bilan de la première partie de la saison sochalienne, nous aurions écrit que le bât blesse à l’extérieur, mais que d’avoir fait du stade Bonal une forteresse compense au point d’être probablement la clé d’une saison réussie en National.
Mais tout va très vite dans le football… Un sommet mal négocié face au Dijon FCO le 21 novembre, conclu par un premier échec à domicile (0-1) et deux victoires à l’extérieur pour terminer le championnat en 2025, à Bourg-en-Bresse et à Valenciennes (*), ont rebattu les cartes… et ont rendu un peu moins lisible le bilan à l’heure de la trêve.
Il n’en demeure pas moins que les points accumulés au stade Auguste-Bonal (13 unités sur 18 possibles) ont été le socle d’une phase aller prometteuse, tandis que les déplacements ont longtemps été sous-payés, malgré deux victoires qui ont précédé le doublé de décembre (*).
Outre la Coupe de France, deux matches au sommet en janvier
Un certain baron de Lapalisse ne nous démentira pas si l’on écrit que le FC Sochaux doit redevenir inflexible à la maison et impitoyable à l’extérieur pour espérer une belle récompense en fin de saison (et nous avons aussi tous un ami qui fait encore simple en répétant chaque semaine « qu’il faut gagner »).
La deuxième partie de saison donnera rapidement une indication de la capacité des hommes de Vincent Hognon à tenir un cap vertueux. Elle débutera par la Coupe de France ; il n’est pas irrespectueux de penser que la marche sera haute face à un RC Lens leader de Ligue 1 et qu’il ne s’agira pas d’un drame si les Sochaliens n’ont plus qu’un seul lièvre à courir au soir du 10 janvier (lire notre article).
La feuille de route en National sera en tout cas copieuse, avec à la fin du mois de janvier un déplacement à Orléans, rossé à Bonal en début de saison, mais au coude-à-coude avec le FCSM au classement, puis la réception du leader rouennais. Dit autrement, les Jaune et Bleu vont avoir l’occasion de très vite donner une indication forte quant à leur capacité à tenir le rythme. C’est à ce prix qu’ils pourront viser haut, même si des contre-performances ne seraient pas rédhibitoires.
C’est en étant régulier et résilient, plus qu’à travers des coups d’éclat, qu’on parvient à se faire une place au soleil en championnat. La défaite contre les Dijonnais l’a montré. Même si, évidemment (et notre ami qui estime vital de gagner chaque semaine ne nous contredira pas !), il est plus simple de ne pas trop réfléchir et tout remporter !
Rappelons qu’à l’issue de la saison, seuls les deux premiers de National décrocheront leur billet pour la Ligue 2. L’équipe classée troisième devra disputer un barrage de promotion face au 16e de Ligue 2.
(*) En estimant acquise la victoire face au Valenciennes FC arrêté dans le temps additionnel par certains supporters du club nordiste alors que les Sochaliens menaient 1-0