À six matchs de la fin du championnat, le FC Sochaux-Montbéliard n’est pas encore assuré du maintien en National. Les Jaune et Bleu se déplacent à Villefranche Beaujolais vendredi 11 avril. Une rencontre déterminante, face à un adversaire direct, pour s’assurer une fin de saison plus paisible. “On n’est pas dans l’ultime urgence d’une opération commando”, recadre Frédéric Bompard, le coach sochalien. La victoire contre Rouen le 21 mars devait être un déclic. Depuis, Sochaux est sur deux matchs nuls décevants, dont le dernier contre Versailles, où le contenu a été plus que soporifique (lire notre article). “Je suis déçu de la semaine dernière, notamment de la manière en seconde période”, rappelle l’entraîneur.
Face à Villefranche, Frédéric Bompard ne veut pas revoir une équipe qui se désunit. “On a travaillé sur le plan défensif pour être plus compact”, souligne l’entraîneur. De continuer. “On ne va pas tout donner pour l’attaque et partir la fleur au fusil.” Le coach est toujours en recherche d’équilibre pour permettre à son équipe de l’emporter.
“Oui, je souhaiterais prolonger”
Juste après Versailles, Frédéric Bompard avait utilisé une formule choc en conférence. “Je vous le dis franchement, je ne suis pas un alchimiste, je ne peux pas transformer le plomb en or. » Une sortie cinglante, qui interroge sur la relation avec son groupe et son avenir au sein du club. L’entraîneur de 62 ans a tenu à remettre les pendules à l’heure. “Je me suis expliqué samedi matin auprès d’eux. On a subi athlétiquement contre Versailles. Je veux juste dire par là que je ne peux pas faire grandir de plusieurs centimètres des garçons comme Daho, Doumbia et Fatar. C’était uniquement sur les profils”, argumente-t-il.
Frédéric Bompard a un contrat qui court jusqu’à la fin de la saison. “On mettra un point d’honneur à bien terminer cette saison et on n’a pas hâte qu’elle se termine”, assure le coach, écartant tout ras-le-bol de son équipe. Concernant son avenir, il a éclairci ses intentions. “Oui, je souhaiterais prolonger.” La question est de savoir si la direction sochalienne l’entend de la même manière. La façon dont l’équipe va gérer la fin de saison va certainement décider de la suite pour l’entraîneur. Sochaux n’a que cinq points d’avance sur Nîmes, premier relégable. Avec la menace de descendre, la victoire est quasiment obligatoire face à Villefranche.