Article rédigé par Jordan Lahmar-Martins, des Sociochaux – PARTENARIAT
Derrière l’institution en difficulté, les Sochaliens connaissent des fortunes diverses (lire notre article) : certains ont été fait prisonniers après 1940 comme Ramon José Irrigaray. D’autres se sont engagés en résistance. Parmi eux, Auguste Bonal, le directeur sportif du club. En plus de ses fonctions sportives, Bonal est directeur de l’usine d’embouteillage de Sochaux. Le dirigeant utilise cette position stratégique, notamment, pour ralentir la production de Peugeot. Auguste Bonal est arrêté et déporté en Allemagne. Il est assassiné en avril 1945, quelques semaines avant la fin du conflit. En juillet, le stade des Forges prend le nom du martyr.
Sur le plan financier, le club ne peut pas compter sur la générosité de son propriétaire, Peugeot, qui doit gérer sa propre reconstruction. Certains sites de production comme ceux de Sochaux ont été gravement endommagés. Si l’institution ne peut agir (retrouvez ici l’histoire du club), les Jaune et Bleu vont pouvoir compter sur des hommes. Un nouveau président, Gaston Turin est nommé. Il s’appuie sur ceux qui sont restés dans les heures les plus sombres comme Coulon ou Williams. D’anciennes gloires reviennent comme Mattler et Jerusalem.
- Exposition, jusqu’au 31 mai, bibliothèque municipale de Maîche. Gardien de la mémoire sochalienne, « Sochaux Rétro » contribue à sauvegarder le patrimoine du club doubiste. Grâce au travail de bénévoles, une exposition propose de découvrir quelques pièces remarquables de l’histoire des Jaune et Bleu.