« La semaine dernière, de grands chefs français lançaient une pétition en ligne afin de demander l’état de catastrophe naturelle sanitaire dans le but de permettre aux commerces d’être indemnisés par leurs assurances », déclare le sénateur Martial Bourquin, dans un courrier adressé au Premier ministre. « La Fédération française des assurances a annoncé débloquer 200 millions d’euros pour le fonds de solidarité́ pour les entreprises. C’est un premier pas », poursuit-il. « L’ensemble de la société́ (…) doit participer à l’effort de solidarité́, l’État via les collectivités locales est en première ligne, il est déjà̀ accompagné par le secteur bancaire. Le secteur assurantiel doit également prendre toute sa place », invite le sénateur. « Je vous demande de bien vouloir créer un état de catastrophe sanitaire afin que les entreprises soient indemnisées par leurs assurances en fonction de leurs pertes. Il en va de la pérennité́ de nombreux commerces, notamment dans l’hôtellerie et la restauration », écrit-il, avant de terminer : « En attendant une loi qui stipulera l’obligation d’inclure la catastrophe sanitaire dans le régime des assurances, je vous demande de prendre dès maintenant un décret le permettant. » Christophe Grudler, député européen, a formulé une demande similaire.
« Nous ne sommes pas la poubelle du 90 » : manifestation autour de la centrale Trabet
En pleine consultation publique, l’installation d’une centrale d’enrobage mobile par la société Trabet à Bourogne suscite une forte opposition. A l’appel du collectif d’habitants des quatre communes, une manifestation a réuni environ 120 personnes, jeudi 11 juin au soir.
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- La Rédaction