Le constructeur ferroviaire français a signé le 17 février un protocole d’accord avec Bombardier pour racheter 100% de Bombardier Transport la branche ferroviaire du conglomérat canadien. Avec des sites au Creusot, à Ornans et à Belfort employant plus de 1 400 collaborateurs, Alstom est un acteur important pour l’industrie et la filière ferroviaire régionale. Lors d’un entretien avec Jean-Baptiste Eymeoud, président d’Alstom France, Marie-Guite Dufay, la présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, a pu obtenir des garanties de la part du constructeur ferroviaire sur le maintien des emplois et de l’activité. Le groupe s’est voulu rassurant. Alstom bénéficierait de technologies additionnelles de pointe et de ressources complémentaires en R&D, lui permettant de consolider son avance en matière d’innovation dans le domaine des solutions de mobilité durable note la Région dans un communiqué de presse. Ce rachat ouvrirait aussi des marchés clés en Amérique, Allemagne, Royaume-Uni et en Chine, poursuit le document. « Cet entretien a permis de parler de la stratégie d’avenir du groupe. Le ferroviaire c’est la mobilité en devenir à travers le monde. Les futures commandes ne peuvent qu’être profitables pour les sites d’Alstom de notre région et l’ensemble de la sous-traitance. C’est toute la filière régionale qui y gagnera », salue Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté.
La Bourgogne-Franche-Comté va perdre au moins 9% de ses actifs d’ici 2050
La population active de la région Bourgogne-Franche-Comté est en déclin et pourrait passer de 1,27 million en 2021 à 1,12 million en 2050, soit une baisse de 11 %, selon un scénario de l'Insee. Ce recul s’explique principalement par le vieillissement de la population et une diminution des jeunes générations sur le marché du travail.
- Publié le 7.12.2024
- Eva Chibane