(AFP)
« Cette mobilisation nationale sans précédent vise à encourager chaque Français à trier et donner ses jeux et jouets avec lesquels il ne joue plus, pour qu’ils bénéficient d’une seconde vie dans les mains d’un autre enfant », souligne dans un communiqué Ecomaison, l’organisme agréé par l’État pour prendre en charge collecte, réemploi et recyclage des jeux et jouets, et qui chapeaute cette opération.
« Notre priorité est de fédérer les initiatives et de réunir tous les acteurs de la filière du jouet », a commenté Dominique Mignon, présidente d’Ecomaison, avec un objectif « simple : accompagner les Français pour que plus aucun jeu ou jouet ne soit jeté à la poubelle. »
En 2024, 38 000 tonnes de jouets collectés
En effet, Ecomaison a été agréé en 2022 pour six ans par l’Etat, qui lui a fixé l’objectif de 65 000 tonnes collectées par an à fin-2027. Et « à mi-chemin, on se rend compte qu’il faut aller vraiment beaucoup plus loin en termes de collecte. (…) Il faut compter toujours sur des déchetteries publiques, ça c’est sûr, mais il faut aller chercher d’autres points de collecte », a expliqué à l’AFP Matthieu Goutti, responsable de la filière jouets chez Ecomaison.
En 2024, sur l’ensemble de l’année, 38 000 tonnes de jouets avaient été collectés, essentiellement en déchetteries. Seules 2 400 tonnes avaient pu ensuite être « remises dans le circuit », en raison du mauvais état des jeux et jouets, a précisé Matthieu Goutti.
« C’est une évolution, des collectes solidaires de jouets il en existait avant », a-t-il ajouté, précisant qu’Ecomaison a pour mission, avec ce changement d’échelle, « de faire en sorte que partout sur le territoire, il y ait des plans de collecte qui soient vraiment à proximité et pas seulement dans certaines zones ou à l’initiative de certaines associations ou collectives ».
