La Necronomi’Con, convention geek et de culture asiatique organisée ce week-end à l’attraction, à Andelnans, propose des légions d’animations. Parmi les nombreux stands, Hypno’sphère, un groupe d’hypnotiseurs de spectacles de rue, invite au lâcher-prise…
Inès Bachmeyer
La Necronomi’Con, convention geek et de culture asiatique organisée ce week-end à l’attraXion, à Andelnans, propose des légions d’animations. Parmi les nombreux stands, Hypno’sphère, un groupe d’hypnotiseurs de spectacles de rue, invite au lâcher-prise…
« Plonger quelqu’un dans son univers ou le faire incarner un personnage ! » Telle est la promesse affichée par Charlie, fondateur de l’Hypno’sphère. Ce samedi matin, il a déambulé avec ses acolytes dans les allées de la Necronomi’Con, affichant une pancarte : « Séances d’hypnoses gratuites. » La garantie de vivre une aventure inédite. Dans un lieu qui accueille une multitude d’adeptes des univers fictionnels, Hypno’sphère propose une immersion dans un monde qui les fascine grâce à l’hypnose.
L’hypnose, « c’est un état de conscience modifié, de relaxation, dans lequel on va pouvoir remodeler notre subconscient », définit Lydia, membre du duo Hypnosister. Elle pratique l’hypnothérapie, mais aussi l’hypnose de rue. La première est utilisée à des fins thérapeutiques alors que la seconde vise à amuser.
« Un état inné »
Au stand d’Hypno’sphère, de nombreuses personnes s’arrêtent, curieuses et tentées par l’expérience. Vanessa se tient droite, debout face à Thomas. Ses yeux sont clos. Au rythme de la voix de l’hypnotiseur, qui l’invite à se détendre, sa tête se baisse, son corps s’affaisse et ses bras deviennent ballants. Thomas a souhaité apprendre à pratiquer l’hypnose afin de partager le bien-être et la sensation de relaxation qu’elle procure. C’est réussi. Après la séance, Vanessa raconte : « Je me suis sentie légère. » Pendant un instant, elle s’est évadée.
Hallucination, mouvements bloqués, oubli de son prénom, d’un chiffre… Une multitude de choses qu’un hypnotiseur peut amener une personne en état d’hypnose à exécuter. C’est ce qui est arrivé à Vanessa qui confie s’être sentie un peu bête après avoir oublié le chiffre 4 : « Je devais compter mes doigts, mais sans le 4, je me retrouvais avec un doigt en plus. »
Nadir, quant à lui, reconnaît avoir été déstabilisé après sa séance. Il était sceptique. Il a finalement été surpris du résultat : « Le moment où il m’a dit de plier mon bras, j’avais en tête le mouvement, mais je n’y arrivais pas, je ne savais plus comment faire. » Il fait partie de ceux qui arrivent à accéder à l’état d’hypnose malgré leurs réticences. Pour Lydia, tout le monde est réceptif. « C’est un état inné », explique-t-elle, mais certains « sont capables d’y accéder facilement alors que d’autres se bloquent ».
En fin d’après-midi, Charlie est monté sur la grande scène. Devant lui, un public très nombreux. Tous semblaient réceptifs. La foule était envoûtée par sa voix, exécutant chaque mouvement qu’il dictait. Une dizaine de personnes désignées dans le public l’a rejoint. Entre voyage vers le passé et aventures de pirates, elles ont vécu une expérience singulière qu’elles garderont longtemps en mémoire.