L’artiste de musique électronique, adepte de sons mélodiques, a clôturé la soirée de vendredi. C’est déjà son deuxième passage aux Eurockéennes. Et son troisième à Belfort. Rencontre, au clair de lune.
L’artiste de musique électronique, adepte de sons mélodiques, a clôturé la soirée de vendredi. C’est déjà son deuxième passage aux Eurockéennes. Et son troisième à Belfort. Rencontre, au clair de lune.
C’était le dernier rendez-vous du jour. Petit biscuit avait la charge, ce vendredi soir, de clôturer la deuxième journée des Eurockéennes. L’artiste d’à peine 20 ans – il les aura au mois de novembre – revenait pour une deuxième fois, déjà, aux Eurockéennes. La première, c’était en 2017. Il a accompagné les festivaliers dans les bras de Morphée avec sa musique électronique aérienne et mélodique. Avant de monter sur scène, à 1 h 45, il a participé à une conférence de presse de quelques minutes, sur les coups de 23 h 30. Le temps d’évoquer ses nombreux souvenirs, déjà, aux Eurockéennes, dont ce fameux concert sur la Plage, qui avait contribué à asseoir sa renommée naissante alors qu’il venait de terminer les épreuves du bac. « Je cite souvent ce concert comme un bon souvenir », confie celui qui arbore un t-shirt floqué à son nom de scène. À l’époque, il n’avait sorti qu’un EP. L’album avait suivi peu après.
La première à GeNeRiQ
« C’est cool de revenir sur la Grande scène cette année, pour montrer que le projet a évolué », confie ainsi le jeune homme. P’tit biscuit commence aussi à façonner une histoire singulière avec le festival. « Je commence à avoir des souvenirs », reconnaît-il. Car avant de venir à la presqu’île du Malsaucy, Petit biscuit avait fait un concert à l’occasion du festival GeNeRiQ, organisé au cœur de l’hiver dans le nord Franche-Comté. C’était en 2016. Il avait 16 ans et posait sur la photo de promotion avec un sac à dos de lycéen sur les épaules. « C’était mon premier concert », se souvient-il. Depuis, il a tracé sa route. De découverte, il est passé à artiste confirmé, capable de tenir un set sur la Grande scène. Une véritable étoile filante.
Pendant ces quelques minutes d’échanges, on a vu un artiste pas du tout grisé par la renommée et qui assume surtout la musique qu’il produit. Avec une réelle volonté d’être « soi-même ». Son histoire, il la voit comme une « aventure », et son projet musical comme de « l’art ». Mais sûrement pas comme une quête de la célébrité. « J’adore partir à la rencontre des gens qui aiment ma musique », souffle-t-il. Il marque plus d’intérêt aux 1 000 personnes devant la scène qu’aux dizaines de millions de vues enregistrées sur la toile. Cet été, l’artiste sera rare. Seulement quatre dates, dont deux en France. C’est qu’il travaille à un second album. « Je bosse beaucoup sur mes sons. J’avance doucement », détaille-t-il. Des sons inscrits dans l’aventure qu’il vit et les voyages qui l’ont mené à faire des concerts dans le monde entier.