Après Paris, Berlin, Andorre, Genève, Ouagadougou, Yamoussoukro et Turin, l’artiste belfortain Saype poursuit son projet de plus grande chaine humaine du monde, à partir de fresques. Il vient de terminer la 8e étape, à Istanbul, reliant l’Asie à l’Europe.
Après Paris, Berlin, Andorre, Genève, Ouagadougou, Yamoussoukro et Turin, l’artiste belfortain Saype poursuit son projet de plus grande chaine humaine du monde, à partir de fresques géantes. Il vient de terminer la 8e étape, à Istanbul, reliant l’Asie à l’Europe.
Beyond the wall a été initié en juin 2019 (voir les étapes par ailleurs). Ce projet de plus grande chaine humaine au monde, à partir de gigantesques fresques réalisées avec de la peinture biodégradable, regroupe 41 étapes. 8 sont achevées. Et une étape importante vient d’être franchie : Istanbul. Sa fresque relie l’Asie à l’Europe. « Pour un peintre dont les œuvres monumentales veulent être des ponts jetés entre les cultures, la cité stambouliote constitue une étape essentielle, à la croisée des mondes de la Méditerranée et de la mer Noire », écrit l’artiste dans son dossier de presse.
Trois fresques
Ses mains qui s’entrelacent de la farandole vont passer par la berge européenne du Bosphore, puis traverseront le détroit pour arriver sur la côté asiatique. « On a réalisé́ 3 fresques, une fresque du côté́ européen, (…) [une sur] une barque recouverte de gazon qui va traverser le Bosphore et une fresque sur le continent asiatique à Beykoz », détaille l’artiste dans sa présentation. Pour Saype, Istanbul est un « point central » dans l’histoire de l’humanité. Entre Orient et Occident.
Les fresques éphémères de Saype « continueront ainsi à dessiner de ville en ville, de continent en continent, une immense chaîne fraternelle qui entrelacera désormais l’Occident et l’Orient », écrit l’artiste. Au mois de juin, Saype avait réalisé une fresque monumentale au Malsaucy, sur le site des Eurockéennes, pour faire résonner le festival malgré l’annulation de l’évènement.
Les fresques de Saype, ce sont des travaux éphémères. Mais des fresques qui marquent. Et toujours chargées symboliquement.