Le Trois –

Histoires cachées de Giromagny

Derrière cette végétation, Giromagny se découvre depuis les sentiers miniers.

Suite de notre balade historique au pied des Vosges, en redécouvrant l’histoire minière de la région de Giromagny. Une seconde étape après avoir découvert le projet de tunnel ferroviaire sous le ballon d’Alsace (retrouvez la chronique).

Jordan Lahmar-Martins

Suite de notre balade historique au pied des Vosges, en redécouvrant l’histoire minière de la région de Giromagny. Une seconde étape après avoir découvert le projet de tunnel ferroviaire sous le ballon d’Alsace (retrouvez la chronique). À travers ces lignes, on découvre les attaches de l’auteur bisontin Charles Nodier à Giromagny et les multiples volontés d’installer aux pieds des Vosges une école des Mines. On apprend qu’Auxelle-Haut pourrait être ciblé pour une exploitation minière.

Giromagny, cité nichée au pied des montagnes, rattache encore aujourd’hui son nom à son passé minier. Le XVIe siècle voit un développement important de l’exploitation du sous-sol avec l’arrivée de mineurs d’origine germanophone comme la Saxe ou le Tyrol. On y extrait de l’argent, du cuivre…. aux alentours de la commune. La place de Giromagny en tant que capitale minière est confortée par les Habsbourg. En 1561, la cité vosgienne devient le siège de la justice des mines pour le Sundgau qui correspond à l’actuel Haut-Rhin et au Territoire de Belfort. Les décennies allant de 1560 à 1630 sont considérées comme l’âge d’or de l’exploitation minière. Giromagny serait alors la cité la plus peuplée de la région, trois fois plus que Belfort à la même époque. Cette affirmation reste cependant à prendre avec précaution du fait du manque de sources.

Les tumultes de la guerre de Trente Ans et l’invasion suédoise de 1636 vont perturber ce développement. Les troupes de Bernard de Saxe-Weimar vont ravager la région et tuer une partie de la population. Les statistiques établies par l’association LISA 90 le montrent : la baisse de la natalité est importante dans les années 1635 dans les communes terrifortaines. La période est également marquée par une diminution des rendements.

Au sortir de la guerre de Trente Ans, Giromagny est rattaché à la France après les traités de Westphalie de 1648 comme l’ensemble du Sundgau. Un des principaux bénéficiaires de cette annexion est le conseiller et mentor de Louis XIV, le cardinal Mazarin. En remerciement des services rendus, l’homme d’église obtient le titre de comte de Belfort par une donation de 1659 incluant les établissements de Giromagny. Ces filons dépassent cependant le territoire de Giromagny à proprement parlé puisque Lepuix, Auxelles-Haut et Bas et Plancher-Bas sont aussi concernés.  

Dès lors, l’Italien et ses héritiers vont exploiter les richesses locales. Les archives des héritiers du cardinal contenus à Belfort donnent des aspects intéressants de cette mise en valeur de la production minière de Giromagny. À cette fin, des concessionnaires vont se succéder durant le XVIIIe siècle. Cependant, aucun exploitant ne s’inscrira dans la durée. Les mines seront exploitées inégalement durant le siècle. Les années 1700 puis entre 1733-1772 marquent un investissement accru dans les mines. Les réserves minières vont également diminuer, bien entamées par plusieurs siècles d’exploitation. Enfin, les mines comme le comté de Belfort vont changer de propriétaires. Par mariage, les Grimaldi, les actuels princes de Monaco, vont devenir les possesseurs des mines. Nous sommes en 1777 quand le futur Honoré IV épouse Louise d’Aumont, descendante de la fameuse Hortense Mancini, nièce du cardinal de Mazarin. 

La Révolution française va mettre un coup d’arrêt à l’expansion minière dans la région. En 1791, les mines sont nationalisées. Les pouvoirs publics abandonnent tout projet d’exploitation des gisements terrifortains dans les premières années de la République. C’est sans compter sur les guerres révolutionnaires, l’absence de certaines ressources comme l’argent va pousser le gouvernement français à s’intéresser de nouveaux au sous-sol du pays sous-vosgien.

La venue de Charles Nodier

Nous sommes en 1795. L’exploitation minière se formalise par une loi du 22 mai 1795 qui décide d’instituer une école des Mines. Cet institut a pour objectif de développer le savoir-faire de tous les corps de métiers travaillant autour de ce secteur économique que ce soit les mineurs mais également les forgerons, les bucherons, etc. Le but est de créer une réelle filière d’excellence avant l’heure.  Le choix se porte alors sur Sainte-Marie-aux-Mines. Néanmoins pour voir les différentes possibilités, le conseil des Mines, dont la compétence est la gestion du sous-sol français, envoie différents experts à travers des mines peu utilisées pour trouver le site optimal à ce projet.

Selon Louis Aguillon, historien et inspecteur des Mines, le conseil dépêche deux jeunes inspecteurs des Mines à Giromagny Arsène Nicolas Baillet du Belloy et Jean-Baptiste Guillot-Duhamel. Le site retient l’attention par l’absence d’exploitation minière. Les élèves pourraient donc apprendre directement grâce à la présence d’un savoir-local ancien et le maintien de nombreuses infrastructures. En 1796, Guillot Duhamel publie l’ensemble du travail dans la revue le Journal des Mines. Le rapport détaille point par point l’état des lieux des galeries et les investissements pour reprendre l’exploitation. L’opération est selon lui réalisable. Les autorités publiques pensent alors à la création de l’école mais également à une reprise de la prospection minière. Cependant, certaines publications postérieures issues de l’école des Mines de Paris affirme que les techniciens se sont appuyés sur des informations erronées voire que sous la pression de certains notables locaux, ils ont sous-estimé le coût des investissements (1).

Dans le même temps, un arrêté préfectoral du 14 germinal an IV, soit le 3 avril 1796, formalise le processus. Cet acte réglementaire a pour conséquence de transférer la prochaine école des Mines de Sainte-Marie-aux-Mines à Giromagny selon les recommandations du ministre de l’Intérieur, Pierre Benezech. Ce dernier fait modifier le plan d’établissement de l’exploitation minière en ajoutant la gestion d’autres établissements comme les forges de Belfort, qui ont donné leur nom au célèbre étang, mais aussi des mines de charbon appelées à un grand avenir : Ronchamp et Champagney.

Mais le projet rencontre d’importantes difficultés car il se retrouve dans le plus grand mouvement de ventes immobilières de l’histoire de ce pays. En effet, une grande partie des biens privés nationalisés à partir de 1789 sont mis aux enchères. Parmi les propriétés, certaines comme les forges de Belfort sont cédées à des investisseurs privés. Aussi, l’ensemble qui devait former l’école des Mines de Giromagny se retrouvent rétrécis comme peau de chagrin. Cette cause ne constitue pas pour autant l’unique raison de l’échec de l’école des Mines de Giromagny.

La Vôge

Association créée en 1988, la « Vôge » s’efforce de mettre en valeur l’histoire et le patrimoine du pays sous-vosgien. Les bénévoles de l’association réalisent un travail de mémoire mettant en valeur les hommes et les lieux qui ont forgé la région. Forte de soixante-dix membres, l’association fait paraitre chaque année une revue dont le numéro 49 sera prochainement disponible à l’office de tourisme de Belfort.

Des motifs politiques sont également à retrouver, le projet est en concurrence avec d’autres territoires. Enfin les investissements financiers et humains à consentir rebutent les autorités publiques. Malgré un appui local, le projet est abandonné à la fin du Directoire. 

Si l’idée d’ouvrir une école tombe à l’eau, l’exploitation des ressources reste d’actualité. Dans les dernières heures du Directoire, une cohorte de jeunes gens est envoyée dans la région pour réaliser la faisabilité d’une exploitation minière. Parmi eux, un prodige promis à un grand avenir. Charles Nodier est un jeune homme âgé de dix-neuf ans quand il se rend à Giromagny. Ses talents de communication lui permettent d’être désigné comme secrétaire de cette commission. Une autre raison est cependant à chercher au sein de la famille de Nodier, « C’est probablement son père, notable connu, qui a dû solliciter les instances officielles pour cela. Il s’agissait de faire oublier son fils au comportement turbulent socialement parlant. Il fallait l’éloigner de Besançon et qu’il se rendre utile », commente Georges Zaragoza, professeur de littérature comparée à l’université de Bourgogne.

Poursuivons en laissant la parole au futur Académicien :

« Je me trouvais colloqué dans l’expédition des Vosges, où l’on cherche de l’argent de temps immémorial[…]

Nos travaux furent zélés et consciencieux, et longtemps même ils ne furent pas sans espoir. Je me souviens qu’il n’y avait pas un de nous, qui au premier coup de marteau, n’eut découvert un filon, mais ce filon ne mena malheureusement à rien, et les moindres frais d’exploitation excédaient toujours d’un grand tiers les meilleurs résultats. […]

Nous arrivâmes au terme de fausses ambitions, au découragement absolu. Il fallait alors épargner à l’Etat une dépense ridicule mais cette défection désintéressée ne pouvait s’appuyer que sur des calculs exprimés avec clarté. […]

J’avais obtenu un logement au Puy, chez l’honnête M.Christ, patriote ardent et sincère, qui figurait depuis dix ans, selon les intermittences favorables à son opinion, dans les fonctions municipales les plus éminentes […] A midi, je dinais chez le père Christ, et les femmes n’assistaient à ce rendez-vous. Heureusement, il était très court. Je rentrais chez moi ; je reprenais Saussure, et Bergman, et Wallerius, et mes manuscrits, et je copiais, j’analysais, je compilais le reste du jour, non sans avoir quelques fois étinceler sous ma plume des traits brillants comme un regard, et dont le jeu éblouissant, et dont le jeu éblouissant était bien plus difficile à saisir que les iris capricieux de mes métaux. Inutilement je voulais les chasser de la pensée et du geste ; ils revenaient toujours, et glissaient toujours sur mon papier en sillon de feu. Cela m’arrivait surtout quand Thérèse était venue le matin et qu’elle avait appuyé sa main sur mes livres, […] Si mon éducation philosophique n’avait été faite, j’aurai cru que cette jeune fille était magicienne. […]

J’avais deux ans moins que Thérèse. […]Il y avait en elle de quoi faire une femme ravissante et un homme résolu. […] Moi, je n’étais qu’amoureux et timide ; et la disproportion relative de nos âges, que la différence de sexe rendait assez considérable, lui donnait sur moi un étrange ascendant. (2) »

La suite du récit évoque cet amoureux transi qui se retrouve plus ou moins manipulé par Thérèse. La jeune femme se serait mariée en secret avec un proscrit qui a fui précipitamment Giromagny. La nuit de la fuite de son mari, Thérèse aurait été poursuivie par des miliciens républicains. Elle aurait trouvée refuge chez Charles Nodier qui la cache et parvient à lui éviter une fin douloureuse. Peu de temps après, l’écrivain quitte Giromagny sans être parvenu à trouver des minerais et l’amour. Il reviendra au moins une fois en 1800 à Giromagny en allant visiter sa nourrice originaire de la région. Dans une lettre adressée à son ami Charles Weiss, il avoue que son amour de jeunesse est à l’origine d’un autre de ces romans, Stella ou les proscrits donnant ainsi une plus grande dimension à la dame de Lepuix.

C’est au fond de ce chemin dans le lieu dit du « Scie-bénie » devenu plus tard la scierie municipale qu’aurait résidé Charles Nodier pendant son séjour à Lepuix.

Derrière ce récit, une question s’impose, qui est la vraie Thérèse ? Grâce à des recherches d’Arsène Zeller, historien des années 1920, qui s’est appuyé sur de vieilles sources orales, la vraie Thérèse a été retrouvée. L’état-civil de Lepuix confirme les recherches de Zeller.

Thérèse Purtcher, dont l’orthographe varie fortement, est née en aout 1769 à Lepuix. Elle a dix ans d’écart avec l’écrivain et non deux. Elle se trouve bien être le cadette des sœurs de sa famille comme le décrit le natif de Besançon. Thérèse est la fille de Christian Purtcher, maçon et probablement d’origine autrichienne. Elle épouse le 2 octobre 1800 un veuf du village, il s’appelle Mathias Dupont et exerce la profession de manœuvrier.

Ce mariage n’a rien d’un hasard, les familles Dupont et Purtcher sont déjà alliées. Cela ne remet pas en cause, l’union secrète évoquée par Nodier qui peut bien très avoir lieu en 1799. Thérèse, qui s’éteint en 1837, a quatre enfants. Ses descendants restent pour la plupart à Lepuix. Encore aujourd’hui, des habitants de la commune comptent parmi leurs ancêtres la fameuse Thérèse.  

Cependant peut-être que derrière cette histoire, Charles Nodier a construit son récit avec une femme qui n’est pas que Thérèse Purtcher. En effet, une des sœurs de Thérèse, Jeanne-Claude est née en 1779, elle a un an d’écart avec l’auteur bisontin. Elle serait assez jeune et le comportement décrit par Nodier comme celui d’une jeune femme serait ainsi plus conforme à la réalité. Et pourquoi la Thérèse décrite par Nodier ne serait-elle pas le mélange de Thérèse et Jeanne-Claude ?

Toujours est-il que l’œuvre de l’auteur bisontin serait durablement marqué par ce passage vosgien. « Le décor des Vosges est constant dans l’œuvre romanesque qui caractérise le début de carrière de Nodier ; même s’il parle d’une contrée étrangère comme Salzburg, il décrit ses Vosges » rappelle Georges Zaragoza, auteur d’une biographie de Charles Nodier, disponible aux éditions Classiques Garnier.

La tentative de reprise des Grimaldi

Retour à Giromagny où sous l’Empire puis la Restauration les mines ne sont toujours pas exploitées. Pourtant les collectivités locales tentent de relancer le projet dans les premières années du régime napoléonien. De même, quelques entrepreneurs dont François Viellard, ancêtre d’une célèbre dynastie d’entrepreneurs de Morvillars, s’intéressent au projet. En 1826, l’administration royale concède à un certain Sylvain Cressant l’exploitation du sous-sol giromagnien. Cressant présente une certaine particularité de par sa profession, il est le secrétaire général de la préfecture de Haute-Saône ! Une telle situation aujourd’hui provoquerait un gros scandale mais en 1826, la séparation entre le secteur publique et privé est mince. Les projets de l’État sont cependant contestés. Sur le Rocher, les Grimaldi et leurs parents parisiens contestent cette attribution arguant être les propriétaires légitimes des mines.

Pendant près de vingt-cinq ans, les héritiers de Mazarin vont tenter de reprendre possession de leur bien sans succès. Les mines resteront dans le domaine public. Entretemps, les concessionnaires désignés par l’Etat ne cessent de changer, Cressant n’étant pas parvenu à exploiter les filons. L’un d’eux est un ancien fonctionnaire, Charles-Pierre Colard, ancien substitut du procureur général d’Epinal. L’ordonnance royale du 26 mars 1843 donne la nouvelle concession à Colard moyennant une redevance annuelle payable même si les mines ne sont pas exploitées. Colard porte un intérêt pour des domaines aussi variées que la chimie ou le droit. Il mène également une carrière politique en tant que conseiller général des Vosges. Il appuie son projet d’exploitation en relançant l’idée de créer une école des mines à Giromagny. Colard fait au cours des années 1840 la publicité de son entreprise avant de jeter l’éponge, après avoir été financièrement exsangue. Dès 1847, il charge une nouvelle entreprise de réaliser des travaux qui n’auront pas plus de succès.

Sources

Archives princières de Monaco, côte T 1308 (disponible sur le site des archives départementales de Belfort),

Académie de Stanislas

Annales de l’école des Mines de Saint-Etienne et de l’école des Mines de Paris,

Association la Vôge

François Liebelin Mines et mineurs du Rosemont ;

Journal des Mines, an VI 

Œuvres intégrales de Charles Nordier, 1834

Le Peuple, journal de la CGT

Lionel Latty, « La loi du 21 avril 1810 et le Conseil général des mines avant 1866. Les procès-verbaux des séances », Documents pour l’histoire des techniques [En ligne], 16. 2ème semestre 2008, mis en ligne le 06 octobre 2021, consulté le 3 décembre 2021. URL : http://journals.openedition.org/dht/803;

Remerciements : Association « la Vôge », Georges Zaragoza

Comment expliquer ces échecs répétés ? Dans une notice lue devant la société industrielle de Mulhouse en 1849, l’ingénieur des mines Michel Furiet, apporte des éléments de réponse. Il déclare notamment « Je les ai visités [les galeries] de nouveau en 1845 ; les travaux faits dans l’année avaient été principalement l’épuisement de la mine de S. Jean , avec 52 ouvriers, épuisement auquel on avait renoncé sans obtenir de résultats et laissant, par conséquent, la dépense en pure perte ; tous les autres travaux ont été en presque totalité, ou des travaux d’épuisement, ou des travaux stériles, en vue de préparer l’avenir ; pour une faible partie seulement, des travaux préparatoires d’exploitation, donnant un peu de minerai, mais à un prix plus élevé que les travaux ordinaires.(3)»

Ce passage exprime la réalité du sous-sol : des minerais sont encore présents mais leur exploitation entraine des coûts trop élevés. Les investissements réalisés sont également concentrés dans d’autres activités comme la métallurgie qui est appelé à devenir une activité moteur dans la région de Belfort. À cela s’ajoute une perte progressive du savoir-faire initial des travailleurs germanophones comme le met en exergue François Liebelin, auteur de plusieurs articles sur le sujet. Les mineurs français sont formés souvent sur le tas et n’ont pas l’expérience des mineurs venant du Saint Empire. Enfin, les infrastructures minières ne bénéficient PAS d’une réelle modernisation.

Dans ce contexte, les autres tentatives échouent également. On retrouve trace d’une nouvelle société dont le propriétaire est Alphonse Vaville habitant de Servance ; l’entreprise s’appelle alors « société des mines de Giromagny » en 1878. Une nouvelle entreprise est fondée quelques années plus tard. Le siège social est transféré à Lille jusqu’en 1912. L’entreprise existe dans les années 20 avant de faire faillite en 1932 après la crise économique de 1931. Le projet d’exploitation des mines et de son école disparait et entre dans l’Histoire. Le journal Le Peuple, organe de presse de la CGT, évoque dans son édition du 9 février 1937 même l’existence « en 1793, une section de l’Ecole des mines à Giromagny » commettant une certaine approximation historique.

Après la Seconde Guerre mondiale, quelques tentatives de prospection ont lieu entre le début des années 60 et 1982. Ces recherches sont menées principalement par la compagnie Royale Asturienne des Mines. En 1980, la société Elf Aquitaine, demande une concession pour l’exploitation du tungstène.

Aujourd’hui, le souvenir des galeries demeure. Des sentiers emmenant les randonneurs au cœur des anciens souterrains rappellent le passé prestigieux de la région.

Les crises d’approvisionnement que nous traversons actuellement amène à une nouvelle stratégie des pouvoirs publics. Le prochain rapport de l’ancien PDG de PSA, Philippe Varin, a pour objectif de donner une stratégie à la France en matière d’approvisionnement des minerais stratégiques. En ce sens, certains observateurs avancent pour une exploitation des minerais en France. Parmi les sites qui pourraient être concernées se trouvent notamment Auxelles-Haut dont le sous-sol possèderait des réserves de tungstène comme le montre une carte émise par BFM Business. Le tungstène se retrouve notamment comme composant essentiel pour la fabrication des fameux semi-conducteur. Une exploitation minière peut-elle faire jour vers Giromagny aujourd’hui dans le parc régional des Vosges ?

  • (1) Lire Louis Aguillon, Notice historique de l’Ecole des Mines de Paris, 1889, chapitre IV. Aguillon s’appuie notamment sur les Archives nationales où le ministère des Travaux publics a versé des milliers d’archives parmi lesquels la côté F14 1302b évoque les différents projets d’école. 
  • (2) NODIER Charles, « Thérèse » in Œuvres de Charles Nodier, Souvenir de jeunesse, 2ème édition, Paris, 1834,
  • (3) Bulletin de la société industrielle de Mulhouse, 1849, p.217,Bulletin de la société industrielle de Mulhouse, 1849, p.217,pp.82-90

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