Les jours de janvier rallongent et la lumière revient doucement. Mais les travaux extérieurs, les astuces jardinage, les cueillettes sauvages et les recettes fruitées ne sont pas encore d’actualité. Alors, retournons à nos intérieurs explorer les placards et voir quels petits gestes peuvent être accomplis pour alléger la poubelle de salle de bain.
Les jours de janvier rallongent et la lumière revient doucement. Mais les travaux extérieurs, les astuces jardinage, les cueillettes sauvages et les recettes fruitées ne sont pas encore d’actualité. Alors, retournons à nos intérieurs explorer les placards et voir quels petits gestes peuvent être accomplis pour alléger la poubelle de salle de bain (retrouvez toutes les chroniques de Fleur).
1. La brosse à dent en bois
En bambou, en hêtre, en blé, à tête interchangeable, les alternatives à la brosse à dents en plastique se font désormais nombreuses. Le plus difficile sera de tester ces différentes formes et adopter celle qui nous convient. L’idéal serait de ne plus générer de déchets et ne plus mettre ces brosses en bois à la poubelle, or tout le monde ne possède pas de compost ou de cheminée. Le fait de ne plus choisir le plastique est un acte conscient en soi ; pour rappel, le plastique est issu du pétrole, une ressource épuisable et polluante. Le bois, lui, est une matière renouvelable et biodégradable.
Sa qualité de brossage est identique, son usage dans le temps tient les 3 mois recommandés et son coût devient de plus en plus abordable. Et un atout futile, mais néanmoins agréable : les brosses à dents en matière biosourcée telle que le bois, sont plus esthétiques !
2. La serviette démaquillante lavable
Le tout premier changement cosmétique dans notre foyer a été d’agir pour supprimer les cotons à démaquiller. Étant trois à nous maquiller, le volume jeté devenait impressionnant. J’avais fait le calcul : nous utilisions environ 2184 cotons par an ! Le premier essai s’était porté sur des cotons lavables de deux marques différentes mais sans conviction : mauvais démaquillage, mauvais lavage, machine à laver bouchée, facilement perdus par leur petite taille, ces petits carrés en tissu ne nous servent, désormais, qu’à faire nos retouches de maquillage.
La serviette démaquillante nous a plus facilement convaincues.
Lavable en machine, elle démaquille parfaitement bien à l’eau, et par conséquent, plus besoin de produit démaquillant dans son emballage plastique à acheter. Sa matière douce est très confortable.
Facilement transportable, elle trouvera sa place dans votre trousse de toilette, en camping, en randonnée, en valise-cabine… D’un point de vue dermatologique, nous avons constaté un grain de peau nettement amélioré, une diminution de l’acné…
3. Le savon solide
En cette période d’épidémie, on ne vante plus ses pouvoirs nettoyants et assainissants. Le savon en pain a aussi celui de mettre ko les flacons plastiques. Ultra économique, durable, de petit volume, le savon solide se décline selon les types de peaux. Plus ou moins parfumé, tel le savon à l’eau de Cologne de nos grands-mères, il fera remonter des souvenirs d’enfance. Il a l’avantage de remplacer parfois, le shampoing, la mousse à raser, la crème hydratante pour le corps. De plus, sa composition “solide” nous préserve des perturbateurs endocriniens et composés plastiques des flacons. Notre préférence va au savon d’Alep, adopté par toute la famille, pour le corps. Et pour le lavage des mains, j’ai expérimenté la saponification à froid – avec toutes les précautions d’usage – et prends plaisir désormais à fabriquer nos propres savons.
Ils ont rejoint la gamme des autres solides : dentifrice, shampoing (voir les autres chroniques), déodorant, sur les étagères de la salle de bain et contribuent à alléger notre poubelle.