Les routes sont incontestablement un danger immense pour le hérisson. Lors de ses balades nocturnes, il traverse les routes sans être visible et son réflexe de se rouler en boule lors d’un danger lui est fatal. Tout ce que peut faire un automobiliste est d’être prudent en conduisant de nuit sur les routes de campagne, comme il est de mise d’être vigilant avec les autres animaux sauvages (chevreuil, sanglier…).
Si un hérisson est blessé, il peut être conduit chez un vétérinaire ou isolé tout en appelant les gardes-natures ou le centre Athénas pour des conseils avisés. La loi interdit de déplacer et transporter un hérisson, mais le bon sens dira que le laisser sur une route le condamnera.
Cet animal est protégé depuis 1981, et depuis 2007 à l’échelle européenne. Malgré cela, c’est 70% des hérissons qui n’atteindront pas l’âge de 1 an, pourtant il peut vivre jusqu’à 10 ans.
Une autre cause majeure de sa disparition sont les pesticides, désherbants et anti-limaces qui l’empoisonnent à coup sûr. Tant dans les cultures agricoles où les engrais lui seront toxiques que dans le potager du jardinier amateur qui protège ses salades à bonne dose d’anti-limaces.
Les prédateurs naturels ne représentent que 9% des décès du hérisson. Les 91% restants sont issus de la main de l’homme.